Le festival al Kasbah du théâtre de Kénitra cherche à s'inscrire dans la durabilité (organisateurs)

Les organisateurs du festival al Kasbah du théâtre de Kénitra ont annoncé, mardi soir à la clôture de la cinquième édition, qu'ils cherchent désormais à inscrire le festival dans la durabilité avec des éditions annuelles et des programmes plus étoffés et ouverts sur des troupes d'autres pays.

 Les organisateurs du festival al Kasbah du théâtre de Kénitra ont annoncé, mardi soir à la clôture de la cinquième édition, qu'ils cherchent désormais à inscrire le festival dans la durabilité avec des éditions annuelles et des programmes plus étoffés et ouverts sur des troupes d'autres pays.
Le festival qui a marqué son retour cette année, du 11 au 15 mai sur la scène de la ville après trois ans d'interruption, a rendu hommage à deux metteurs en scène, Mohamed Aboussif et Ahmed Bounkab, pour leur contribution à la promotion de la culture théâtrale.
La cinquième édition du festival al Kasbah, tenue sous le thème "le théâtre, un moyen de divertissement et de développement des compétences humaines", a été clôturée par la représentation de la pièce " Zahma " de la troupe du théâtre national de Benghazi (Libye), qui a été l'invitée d'honneur cette année. La pièce, donnée en présence du chargé des affaires culturelles de Libye au Maroc,
Abderahmane El Obeidi, relatait notamment la situation de la femme en Libye et les contraintes qu'elle vit.
M. Obeidi a, à cette occasion, remercié les organisateurs pour l'accueil réservé à la troupe libyenne et rappelé le soutien accordé par le Maroc à son pays dans les évènements douloureux qu'il a vécus dernièrement et l'accueil des blessés libyens dans les hôpitaux du Royaume.
De son côté, le président du conseil municipal de la ville, M. Aziz Rebbah, a annoncé le prochain jumelage entre Kénitra et les villes libyennes de Benghazi et Zaouia.
Lors de la présentation du programme de cette 5è édition, le président du festival, Mohamed Bounataâ, avait exposé les difficultés rencontrées par les organisateurs pour relancer le festival et exprimé la volonté de l'inscrire dans la continuité et le souhait de constituer une troupe théâtrale régionale.
M. Bounataâ avait particulièrement insisté sur le manque d'infrastructures culturelles, qui pose un véritable obstacle à la promotion de la créativité artistique dans la ville, qui ne dispose ni de théâtre, ni de salle de cinéma. Toutes les pièces du festival ont été jouées dans la salle des conférences de la municipalité, non équipée pour recevoir ce genre de manifestations.
A ce sujet, M. Rebbah a annoncé le lancement prochain des travaux de construction d'un complexe culturel près de la municipalité, dans le centre ville. GA---BR. KN.
MAP