Dans le cadre de la stratégie portuaire 2030, l’appel d’offres pour l’étude d’avant-projet pour la construction du port de Kénitra vient d’être lancé. En attendant, le port reste fermé et la problématique reste entière.
Par Hamza Mekouar
Par Hamza Mekouar
On savait depuis avril 2012
qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme
l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz
Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier
de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré
le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour
réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de
Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis
le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free
Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port
commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il
ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant
abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été
précisé.
Il se trouve que la côte de
Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui
pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les
études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des
trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de
desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra
pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la
proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en
six étapes :
- Données naturelles
complémentaires du site,
- Etudes techniques
détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité
en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur
l’environnement,
- Etude d’avant-projet
détaillé,
- Dossier de
consultation des entreprises.
Cette étude sera également
réalisée en 6 missions :
- Données naturelles
complémentaires sur le site,
- Etudes techniques
détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de
stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet
détaillée,
En dépit de cette étude, le
problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai
dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises
qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec
leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de
Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré,
et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune
chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne
risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture
récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le
principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et
ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient
absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet
du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port
fluvial ?
« Impossible, dans la
mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il
faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là,
nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
Par Hamza Mekouar
Par Hamza Mekouar
Dans
le cadre de la stratégie portuaire 2030, l’appel d’offres pour l’étude
d’avant-projet pour la construction du port de Kénitra vient d’être
lancé. En attendant, le port reste fermé et la problématique reste
entière.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
Dans
le cadre de la stratégie portuaire 2030, l’appel d’offres pour l’étude
d’avant-projet pour la construction du port de Kénitra vient d’être
lancé. En attendant, le port reste fermé et la problématique reste
entière.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
Dans
le cadre de la stratégie portuaire 2030, l’appel d’offres pour l’étude
d’avant-projet pour la construction du port de Kénitra vient d’être
lancé. En attendant, le port reste fermé et la problématique reste
entière.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
Dans
le cadre de la stratégie portuaire 2030, l’appel d’offres pour l’étude
d’avant-projet pour la construction du port de Kénitra vient d’être
lancé. En attendant, le port reste fermé et la problématique reste
entière.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
On savait depuis avril 2012 qu’un nouveau port pourrait voir le jour dans la région de Kénitra, comme l’avait annoncé à l’époque le ministre de l’Equipement et du transport, Aziz Rabbah, lui-même originaire et député de la ville.
Mais la cessation en mai dernier de l'activité commerciale dans le port fluvial de Kénitra semble avoir accéléré le processus, puisque le ministère a lancé le 23 octobre l’appel d’offres pour réaliser l’étude d’avant-projet.
Située à 40 km au nord de Rabat, la ville de Kénitra connaît un regain d’activité important depuis le lancement du nouveau parc industriel et logistique Atlantic Free Zone. Dès lors, il est indéniable qu’à moyen terme, un nouveau port commercial dans la région soit nécessaire.
Pour revenir à l’étude, il ressort à la lecture du document que deux sites potentiels pouvant abriter ce projet aient été identifiés, mais leur emplacement n’a pas été précisé.
Il se trouve que la côte de Kenitra est entièrement sablonneuse, et donc peu propice. Ce qui pourrait poser problème quant à la possibilité de construire ce nouveau port.
Quoi qu’il en soit, si les études s’avèrent concluantes, l’objectif sera d’assurer une maîtrise des trafics portuaires sur la conurbation de Casablanca, Mohammedia, et de desservir les flux issus ou à destination du Gharb, du Saiss et du Loukkos.
Le nouveau port de Kénitra pourra en outre desservir un hinterland très large et bénéficiera de la proximité immédiate d’un tissu industriel important.
L’étude sera réalisée en six étapes :
- Données naturelles complémentaires du site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade d’APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillé,
- Dossier de consultation des entreprises.
Cette étude sera également réalisée en 6 missions :
- Données naturelles complémentaires sur le site,
- Etudes techniques détaillées du plan de masse retenu au stade APS,
- Etude de stabilité en cuve et en canal à houle,
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude d’avant-projet détaillée,
En dépit de cette étude, le problème du port fermé de Kenitra reste posé. En effet, la cessation en mai dernier de l'activité commerciale met dans l’embarras toutes les entreprises qui gravitent autour du port de Kénitra. Les opérateurs sont en tension avec leur personnel, pour problèmes d’impayés.
Mouhsine Bennani, manutentionnaire et agent maritime au port de Kénitra, confie à Médias 24 que depuis mai dernier, aucun bateau n’est rentré, et que les dockers sont au chômage.
Pour lui, «il n’y a aucune chance que le port soit ré-ouvert, car il n’y a aucun moyen de manutention».
Mais une autre affaire ne risque pas d’arranger cette situation déjà contraignante. Il s’agit de la fermeture récente de la Cellulose du Maroc.
« C’était de loin le principal client du port, à hauteur de 75%. Son arrêt a aggravé la situation et ruiné les chances que le port fluvial soit ré-ouvert, des chances qui étaient absolument minimes», poursuit notre source.
Une question se pose, le projet du nouveau port Kénitra Atlantique réglera-t-il le problème du port fluvial ?
« Impossible, dans la mesure où l’étude devrait durer 2 à 3 ans, et si l’étude est concluante, il faudra compter une dizaine d’années pour que ce port soit finalisé. D’ici là, nous ne serons plus là», conclut M. Bennani.
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