Les autorités marocaines viennent d'expulser un Canadien et son épouse de la
ville de Kénitra. Le motif n'est autre que l'exercice du prosélytisme. Et ce
n'est pas la première fois. En mars dernier, une vingtaine de ressortissants
étrangers ont été expulsés du Maroc. Parmi eux, 16 résidents et dirigeants d'un
orphelinat situé dans la commune de Aïn Leuh (Province d'Ifrane). Au total 27
personnes ont été expulsées dans cette affaire qui a fait couler beaucoup
d'encre.
Les investigations menées par les services compétents, à la suite de plaintes de citoyens et de parents des enfants victimes de prosélytisme ont révélé que les agissements des personnes expulsées sont contraires à la loi. Désormais, Ils s'inscrivent dans le cadre de l'exploitation de la situation économique et sociale de personnes démunies.
Les missionnaires sont de nationalités sud coréenne, brésilienne, sud africaine, canadienne, égyptienne, américaine, nigérienne et autres. Les auteurs de ces actes ont profité de l'innocence des enfants, dont le plus âgé d'entre eux a moins de 10 ans, en vue de les convertir au christianisme, sous couvert d'actions de bienfaisance, à travers la gestion d'un orphelinat accueillant 33 enfants, dont 22 garçons. D'après les éléments de l'enquête, le simple fait que ces enfants soient encadrés par 16 personnes, soit un taux des plus élevés au monde, est la preuve qu'il ne s'agit pas d'une sincère action de bienfaisance. Et l'argument à l'appui était la découverte de supports d'évangélisation dédiés aux enfants, notamment des livres, des prospectus et CD. Les missionnaires sont traqués, et parfois même traduits en justice en Europe, notamment en France, où la vigilance est de mise. Les sectes trouvent en Afrique une terre d'accueil sans contraintes. De même, les prosélytes opèrent et s'installent, à peu près comme ils veulent.
Ils sont souvent dissimulés sous des associations de bienfaisance ou humanitaires, sectes et mouvements religieux, européens, américains ou asiatiques, s'immiscent discrètement dans le quotidien des africains. Au Maroc, ces mouvements et associations ne rencontrent pas de difficultés. Dans la mesure où la constitution garanti le libre exercice de cultes. Et cela se fait dans la discrétion totale. « Il y a vingt ans, ils distribuaient la bible. Et tous les jeunes du quartier possédaient ce livre saint en arabe», se rappelle Hicham. Lui, son frère et son cousin étaient intéressés par la lecture des préceptes du christianisme. «Nous avions entre 14 et 18 ans. On se groupait dans un coin avec les autres voisins et discutait les procédés de ces vendeurs de paix et de rêves», a-t-il souligné.
Il a parlé d'un certain Rachid qui habitait son quartier. Il était originaire d'une région d'El Jadida, à proximité du souk hebdomadaire de «Tlat Sidi Bennour».
Ce dernier montrait beaucoup d'intérêts aux correspondants évangélistes qui prêchent : « Ne te méfie pas de nous. Nous sommes là pour sauver ton âme». Rachid vivait chez sa tante dans un quartier populaire de la métropole. Il poursuivait ses études avec sa sœur. Et avant d'avoir son baccalauréat, il a rencontré un Egyptien et un couple américain à Casablanca. «Quelques semaines après, il a commencé son baptême et devenu un évangéliste convaincu qui prêche la parole de Dieu partout où il se trouve», a précisé un proche de sa famille. Il ne travaillait pas, mais il a une voiture, a souligné ce proche. «Il a changé rapidement de situation. Il a acheté une maison à Berrechid et créé une société», selon les dires de ce proche. Il faut préciser que les missionnaires croient à tort ou à raison qu'ils ont une mission à accomplir.
Telle est l'idée évoquée par Amine. «Ils cherchent à stimuler les gens par tous les moyens. Ils ne laissent rien au hasard», a-t-il précisé. Cet étudiant était en relation avec une Allemande. Pendant un an, il a senti que sa copine exerçait sur lui des méthodes d'évangélisation systématique. « Les cadeaux d'anniversaires était soit la bible, soit des livres qui prêchent pour le christianisme, tel un ouvrage en anglais : «The Purpose to truth». La lecture des préceptes de la bible matin et soir. «Certains groupes rock qu'on écoutait sont «listés» dans la catégorie de «Christian Bands». Toute sa vie était organisée autour de la religion et de «Jesus». Moi je donnais peu d'importance à tout cela. Je me consacrais à mes études et à mes projets», a-t-il rappelé. Elle voit en moi une des «brebis égarées», se moquait-il. «Un jour, elle m'a sommé de faire un choix. Si je veux rester avec elle, je dois, avant tout, renoncer à ma religion. Ensuite, devenir chrétien. Je suis ouvert mais pas à ce point de renier mon islam, mon mode de vie, et mon identité», a-t-il ajouté. Les témoignages se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a certaines familles qui vivent actuellement en désespoir. Leurs enfants affichent une attirance vers le christianisme.
Que dit le législateur ?
D'après l'article 6 de la constitution du Maroc : “L'Islam est la Religion de l'Etat qui garantit à tous le libre exercice des cultes”.
Les Chrétiens ne sont pas inquiétés, le Code Pénal stipule que “Quiconque, par des violences ou des menaces, a contraint ou empêché une ou plusieurs personnes d'exercer un culte, ou d'assister à l'exercice de ce culte, est puni d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams”. En revanche, le fait de parler de sa religion est plus délicat car d'après l'alinéa 2 de l'article 220 du Dahir n°1.59.415 du 26 novembre 1962 formant Code pénal “Est puni de la même peine, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion ».
Les missionnaires sont de nationalités sud coréenne, brésilienne, sud africaine, canadienne, égyptienne, américaine, nigérienne et autres. Les auteurs de ces actes ont profité de l'innocence des enfants, dont le plus âgé d'entre eux a moins de 10 ans, en vue de les convertir au christianisme, sous couvert d'actions de bienfaisance, à travers la gestion d'un orphelinat accueillant 33 enfants, dont 22 garçons. D'après les éléments de l'enquête, le simple fait que ces enfants soient encadrés par 16 personnes, soit un taux des plus élevés au monde, est la preuve qu'il ne s'agit pas d'une sincère action de bienfaisance. Et l'argument à l'appui était la découverte de supports d'évangélisation dédiés aux enfants, notamment des livres, des prospectus et CD. Les missionnaires sont traqués, et parfois même traduits en justice en Europe, notamment en France, où la vigilance est de mise. Les sectes trouvent en Afrique une terre d'accueil sans contraintes. De même, les prosélytes opèrent et s'installent, à peu près comme ils veulent.
Ils sont souvent dissimulés sous des associations de bienfaisance ou humanitaires, sectes et mouvements religieux, européens, américains ou asiatiques, s'immiscent discrètement dans le quotidien des africains. Au Maroc, ces mouvements et associations ne rencontrent pas de difficultés. Dans la mesure où la constitution garanti le libre exercice de cultes. Et cela se fait dans la discrétion totale. « Il y a vingt ans, ils distribuaient la bible. Et tous les jeunes du quartier possédaient ce livre saint en arabe», se rappelle Hicham. Lui, son frère et son cousin étaient intéressés par la lecture des préceptes du christianisme. «Nous avions entre 14 et 18 ans. On se groupait dans un coin avec les autres voisins et discutait les procédés de ces vendeurs de paix et de rêves», a-t-il souligné.
Il a parlé d'un certain Rachid qui habitait son quartier. Il était originaire d'une région d'El Jadida, à proximité du souk hebdomadaire de «Tlat Sidi Bennour».
Ce dernier montrait beaucoup d'intérêts aux correspondants évangélistes qui prêchent : « Ne te méfie pas de nous. Nous sommes là pour sauver ton âme». Rachid vivait chez sa tante dans un quartier populaire de la métropole. Il poursuivait ses études avec sa sœur. Et avant d'avoir son baccalauréat, il a rencontré un Egyptien et un couple américain à Casablanca. «Quelques semaines après, il a commencé son baptême et devenu un évangéliste convaincu qui prêche la parole de Dieu partout où il se trouve», a précisé un proche de sa famille. Il ne travaillait pas, mais il a une voiture, a souligné ce proche. «Il a changé rapidement de situation. Il a acheté une maison à Berrechid et créé une société», selon les dires de ce proche. Il faut préciser que les missionnaires croient à tort ou à raison qu'ils ont une mission à accomplir.
Telle est l'idée évoquée par Amine. «Ils cherchent à stimuler les gens par tous les moyens. Ils ne laissent rien au hasard», a-t-il précisé. Cet étudiant était en relation avec une Allemande. Pendant un an, il a senti que sa copine exerçait sur lui des méthodes d'évangélisation systématique. « Les cadeaux d'anniversaires était soit la bible, soit des livres qui prêchent pour le christianisme, tel un ouvrage en anglais : «The Purpose to truth». La lecture des préceptes de la bible matin et soir. «Certains groupes rock qu'on écoutait sont «listés» dans la catégorie de «Christian Bands». Toute sa vie était organisée autour de la religion et de «Jesus». Moi je donnais peu d'importance à tout cela. Je me consacrais à mes études et à mes projets», a-t-il rappelé. Elle voit en moi une des «brebis égarées», se moquait-il. «Un jour, elle m'a sommé de faire un choix. Si je veux rester avec elle, je dois, avant tout, renoncer à ma religion. Ensuite, devenir chrétien. Je suis ouvert mais pas à ce point de renier mon islam, mon mode de vie, et mon identité», a-t-il ajouté. Les témoignages se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a certaines familles qui vivent actuellement en désespoir. Leurs enfants affichent une attirance vers le christianisme.
Que dit le législateur ?
D'après l'article 6 de la constitution du Maroc : “L'Islam est la Religion de l'Etat qui garantit à tous le libre exercice des cultes”.
Les Chrétiens ne sont pas inquiétés, le Code Pénal stipule que “Quiconque, par des violences ou des menaces, a contraint ou empêché une ou plusieurs personnes d'exercer un culte, ou d'assister à l'exercice de ce culte, est puni d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams”. En revanche, le fait de parler de sa religion est plus délicat car d'après l'alinéa 2 de l'article 220 du Dahir n°1.59.415 du 26 novembre 1962 formant Code pénal “Est puni de la même peine, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion ».
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