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Abdelouahed Radi réagit aux allégations mensongères colportées par une certaine presse

“Je n’ai rien à voir avec tout ce qui a été publié et qui constitue un fatras d’accusations sans fondement »

Dans un article paru mardi 5 avril 2011, le journal « Al Massae » fait accroire qu’il y aurait eu des manifestations à Sidi Yahya du Gharb contre Abdelouahed Radi dénonçant le fait que ce dernier se serait approprié des terres appartenant à des tiers.
Dans ledit article, l’amalgame le dispute à la calomnie. La volonté de nuire y est manifeste. Il va sans dire qu’à travers cet article, ce n’est pas seulement Abdelouahed Radi, président de la commune Laksaybya, président de la Chambre des représentants, qui est visé mais aussi l’USFP dont il est Premier secrétaire. Par les temps qui courent, cela rapporterait, paraît-il, gros. Sauf que c’est loin d’être facile et c’est surtout mesquin.
Abdelouahed Radi, nous a fait parvenir les éclaircissements suivants :
« J’ai été surpris par ce qui a été publié et qui ne contient aucune information avérée et conforme aux réalités que les communautés ethniques connaissent. Je n’ai rien à voir, ni en qualité de responsable, avec tout ce qui a été publié et qui constitue un fatras d’accusations sans fondement.
Le directeur de publication du quotidien Al Massae aurait dû recouper les données dont il disposait avant leur publication conformément aux règles professionnelles et déontologiques.
Le résumé de ces accusations a trait à deux sujets : le premier concerne les terres collectives appartenant à des communautés ethniques et le second au bien foncier afférent à la Base aérienne.
Concernant le premier sujet, il s’agit, selon les données officielles disponibles auprès des ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, de terres collectives d’une superficie globale de 3.558 ha situées dans la province de Sidi Slimane et réparties sur un ensemble de communautés ethniques. Parmi elles, la Jemaâ Doughar Lalla Ytto qui en possède la plus grosse part, à savoir 708 ha objet de l’article en question. En ma qualité d’élu parlementaire et de président de la commune Laksaybya, je n’ai nulle relation avec l’exploitation de ces terres. Je voudrais préciser, à cet égard, que ces biens fonciers, sont l’objet d’une convention de partenariat entre le ministère de l’Intérieur, en sa qualité d’autorité de tutelle, et celui de l’Agriculture et de la Pêche maritime. Cette convention concerne la mobilisation de l’assiette foncière précitée en vue de son intégration dans le cadre du Plan Maroc Vert, entre autres terrains agricoles situés sur le ressort territorial de la province de Sidi Slimane. (Cf. copies de la convention signée par les deux départements et du PV afférent à l’accord des Nouabs des communautés ethniques concernées)
Je suis heureux ce que les Nouabs de la communauté ethnique Lalla Ytto ont, au nom des ayants droit, condamné et démenti avec célérité et sitôt qu’ils ont pris connaissance de ce qui a été rapporté dans l’article en question (Cf. le démenti en question).
Comme vous pouvez le constater, cela concerne des procédures administratives et juridiques.
En tant qu’élu de la région, je défendrais les intérêts de ses habitants et de ses différentes communautés ethniques sans discrimination, ni exclusive (Cf Liste des terres collectives situées dans la province inscrites dans le cadre du Plan Maroc Vert et appartenant à 15 communautés ethniques).
Concernant le deuxième sujet, à savoir le bien foncier de la Base militaire qui, selon l’article, appartiendrait à quelques familles qui en réclameraient la restitution et avec lesquelles je serais en relation, je tiens à préciser après avoir pris connaissance du dossier, que tous les documents officiels attestent que ces 325 ha et 65 ares répartis en trois titres fonciers appartiennent au domaine privé de l’Etat et sont destinés à la 5ème base aérienne de Sidi Slimane. Ce bien immobilier a été récupéré en vertu de l’arrêté n° 3876 en date du 19 juin 1976 conformément à un accord entre les gouvernements marocain et français publié au Bulletin Officiel le 21 juin 1976.
Une fois encore, je tiens à dire que je n’ai rien à voir ni de près, ni de loin avec ce dossier dont j’ai tenu à connaître la situation juridique afin de défendre les revendications de certains habitants qui considèrent que le bien en question leur appartenait à l’origine ».


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