Championnat pro élite-1 : WAC-KAC : 1-1 Violence et hooliganisme dans un stade surchauffé

Le WAC n’a pas enchaîné par une autre victoire, vendredi, face au KAC Kénitra qui s’est bien comporté au complexe Mohammed V. Le nul qui a sanctionné cette rencontre a entraîné une série d’actes de violence d’une grande ampleur dont les blessés graves ont été nombreux, y compris parmi les forces de l’ordre.

Le Wydad de Casablanca a été tenu en échec vendredi soir au complexe Mohammed V par le KAC Kénitra à un moment où les supporters s’attendaient à une autre victoire. Les hommes de Benito Floro ont été cueillis à froid dès la 8e minute de jeu par un but de la tête signé Eric Obena. Un avantage qui jeté le discrédit sur une défense flottante où même le gardien Nadir Lemyaghri paraissait souvent en difficulté. Les Kénitréens n’ont guère eu de complexe face à une équipe bidaouie qui a été incapable de trouver la faille au sein d’une défense qui a bien maîtrisé son sujet. Les Bidaouis n’ont remis les pendules à l’heure que dans les derniers souffles de cette première mi-temps sur penalty transformé par Mohamed Berrabeh.

Excès de précipitation

En seconde période, les riverains du sebou ont bien senti que leurs adversaires étaient prenables, mais il fallait faire preuve de prudence. C’est la raison pour laquelle le coach se devait de renforcer sa défense pour tenir en échec le WAC. Les Wydadis se sont bien lancés en attaque, mais la conjonction de leur excès de précipitation, et des erreurs à l’approche de la cage du gardien Benmouih, ont été fatales aux attaquants. La rentrée de Mouhcine Yajour, en état de grâce depuis quelque temps, n’a pas apporté la bouffée d’oxygène dont avaient besoin ses coéquipiers. Il en fallait un peu plus pour vaincre les Kénitréens héroïques qui ont souffert, mais qui n’ont pas été vaincus.
On regrettera, en fin de partie les actes de violence entre supporters avec de nombreux graves blessés de part et d’autres et aussi sur les forces de l’ordre dont certains ont été transportés en urgence. Un hooliganisme primaire auquel les responsables n’ont pas encore trouvé de solutions. Affligeant !
Publié le : 2 Avril 2012 - A. Bilali, LE MATIN