- Les besoins atteindront leur pic en 2013
- Plusieurs conventions public-privé signées
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Profitant du potentiel de sa P2I, Atlantic Free Zone, la région du Gharb-Chrarda-Bni Hsen arrive en 4e position sur la liste des plus grands employeurs. Casablanca, avec son riche tissu économique, reste première. Ses besoins concernent surtout le tourisme, le commerce moderne et l’ingénierie. |
LES résultats de l’étude de veille sur l’emploi de l’Anapec ont été dévoilés hier, avec en avant-première, les détails sur les besoins en emploi du Gharb-Chrarda-Bni Hsen. C’est la première région dont les chiffres ont été présentés cette année, les autres suivront. Le Gharb vient en 4e position parmi les plus gros pourvoyeurs d’emplois du Royaume. D’ici 2014, plus de 14.000 postes devront y être créés, notamment dans l’automobile. Grâce à la P2I de Kénitra, Atlantic Free zone, le secteur est en ébullition. A lui seul, il nécessitera près de 12.500 créations de postes d’emploi dans les deux ans et demi à venir. Soit environ 90% des besoins exprimés dans la région. Les autres industries n’auront besoin que de 9% du total, et l’offshoring moins de 1%. La branche câblage est en tête des employeurs, avec plus de 13.700 postes à fournir à l’horizon 2014. Selon l’Anapec, plus de 98% des besoins concernent des opérateurs qualifiés de l’automobile. Et c’est d’ailleurs là toute la difficulté, malgré les quantités abondantes de profils, la qualité continue de faire défaut. Les besoins atteindront un pic de 3.560 postes au premier semestre 2013. Pour y répondre, plusieurs conventions de partenariat public-privé ont été signées hier à la wilaya du Gharb-Chrarda-Bni Hsen. En présence des responsables de la région, et de plusieurs acteurs économiques et sociaux. Objectif: Créer pas moins de 15.000 emplois d’ici 2015.
Depuis le lancement de Atlantic Free Zone, la région du Gharb-Chrarda-Bni Hsen, jadis connue pour son potentiel agricole, s’est fortement industrialisée, avec une spécialisation accrue dans l’automobile et l’agroalimentaire. La région mise également sur le cuir et le textile, ainsi que sur les industries chimiques et para chimiques. Elle attire de plus en plus de porteurs de projets, avec une moyenne de création de 2.000 entreprises par an, tous secteurs confondus.
Le taux de chômage y est inférieur à la moyenne nationale selon son Centre régional d’investissement.
Ahlam NAZIH
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