Alors que les autorités étaient intervenues dernièrement à Kénitra pour évacuer les 40 personnes qui occupaient les locaux des usines du groupe Delta Holding, ces dernières sont revenues pour s’installer à l’extérieur et continuer leur obstruction au mouvement des marchandises et des personnes. Les ouvriers réclament un emploi permanent alors qu'ils bénéficiaient de contrats temporaires arrivés à échéance.
Le feuilleton des usines bloquées à Kénitra par des ouvriers continue. Evacuées dernièrement par la police, les 40 personnes qui avaient envahi les locaux des usines de Delta Holding à Kénitra ont remis ça, et bloquent toute activité au sein de ses unités. Selon un responsable sur place, le personnel n’ose plus sortir ni entrer, ce qui met pratiquement les usines dans l’impossibilité de poursuivre leur activité.
Pourtant, si l'on en croit le management du groupe Delta Holding, “des jugements du tribunal ont clairement demandé aux autorités d’assurer la liberté du travail pour le personnel permanent de ces usines et personne ne comprend leur attentisme”. Parallèlement des pressions ont été faites sur les administrateurs pour qu’ils acceptent de réintégrer une partie des protestataires, dont les représentants syndicaux qui dirigent ce mouvement.
Attentisme des autorités
La responsable juridique de Delta Holding à Kénitra, Malika Sazouan, nous a confié qu’elle ne comprenait pas que “les autorités ne prennent pas en considération les 1.300 personnes qui travaillent régulièrement dans ces usines et qui risquent de perdre leur emploi par l’entêtement de quelques personnes qui ont terminé leur contrat de façon légale comme l’a jugé le tribunal”.
Pour un autre cadre de Delta Holding, il est impossible de renouer une relation de travail par la force avec des personnes qui ont tenté de bloquer les usines et agressé le personnel régulier.
Le conseil d'administration de la société Delta Holding SA a tenu, le 11 juin 2012 au siège social du groupe, une réunion extraordinaire entièrement consacrée à l'examen de la situation que connaissent ses filiales AIC, AIC-Métallurgie et Galvacier à Kénitra, depuis plusieurs mois.
Au cours de cette réunion, le conseil a suivi les exposés détaillés des dirigeants des filiales en question sur la situation qui y prévaut et qui se caractérise encore à ce jour par des blocages organisés par d'anciens employés temporaires.
Délocaliser ou abandonner?
Dans son communiqué, “le conseil d'administration préconise aux instances décisionnelles des filiales d'étudier les possibilités de préserver les investissements du groupe par une éventuelle délocalisation ou, le cas échéant, l'abandon des activités des différentes sociétés du groupe installées dans le site de Kénitra”.
L'impact du blocage des usines de Delta Holding à Kénitra sur les résultats du groupe n'est pas encore mesuré, mais le conseil d'administration promet de communiquer sur le sujet “dès que tous les éléments s'y rapportant seront réunis”.
aufait
Le feuilleton des usines bloquées à Kénitra par des ouvriers continue. Evacuées dernièrement par la police, les 40 personnes qui avaient envahi les locaux des usines de Delta Holding à Kénitra ont remis ça, et bloquent toute activité au sein de ses unités. Selon un responsable sur place, le personnel n’ose plus sortir ni entrer, ce qui met pratiquement les usines dans l’impossibilité de poursuivre leur activité.
Pourtant, si l'on en croit le management du groupe Delta Holding, “des jugements du tribunal ont clairement demandé aux autorités d’assurer la liberté du travail pour le personnel permanent de ces usines et personne ne comprend leur attentisme”. Parallèlement des pressions ont été faites sur les administrateurs pour qu’ils acceptent de réintégrer une partie des protestataires, dont les représentants syndicaux qui dirigent ce mouvement.
Attentisme des autorités
La responsable juridique de Delta Holding à Kénitra, Malika Sazouan, nous a confié qu’elle ne comprenait pas que “les autorités ne prennent pas en considération les 1.300 personnes qui travaillent régulièrement dans ces usines et qui risquent de perdre leur emploi par l’entêtement de quelques personnes qui ont terminé leur contrat de façon légale comme l’a jugé le tribunal”.
Pour un autre cadre de Delta Holding, il est impossible de renouer une relation de travail par la force avec des personnes qui ont tenté de bloquer les usines et agressé le personnel régulier.
Le conseil d'administration de la société Delta Holding SA a tenu, le 11 juin 2012 au siège social du groupe, une réunion extraordinaire entièrement consacrée à l'examen de la situation que connaissent ses filiales AIC, AIC-Métallurgie et Galvacier à Kénitra, depuis plusieurs mois.
Au cours de cette réunion, le conseil a suivi les exposés détaillés des dirigeants des filiales en question sur la situation qui y prévaut et qui se caractérise encore à ce jour par des blocages organisés par d'anciens employés temporaires.
Délocaliser ou abandonner?
Dans son communiqué, “le conseil d'administration préconise aux instances décisionnelles des filiales d'étudier les possibilités de préserver les investissements du groupe par une éventuelle délocalisation ou, le cas échéant, l'abandon des activités des différentes sociétés du groupe installées dans le site de Kénitra”.
L'impact du blocage des usines de Delta Holding à Kénitra sur les résultats du groupe n'est pas encore mesuré, mais le conseil d'administration promet de communiquer sur le sujet “dès que tous les éléments s'y rapportant seront réunis”.
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