Les festivités qui s'étaleront sur trois années traiteront de l'avenir de la ville après l'arrêt de son activité portuaire.
Publié le : 06.04.2011
À travers cette présente initiative, cette association veut inciter le plus grand nombre d'intervenants à participer à la réalisation de ce projet, sachant que c'est une occasion permettant la participation d'intervenants de la société civile en collaboration avec des institutions, des élus, des autorités de l'administration territoriale et des acteurs économiques et visant à asseoir et renforcer le chantier de développement répondant aux aspirations des habitants de la ville et de sa région.
Pour les initiateurs de ce projet, cette célébration vise également à promouvoir un chantier local qui pourrait s'intégrer dans les plus grands chantiers en cours dans le pays. «Nous avons envoyé notre projet de célébration du centenaire à tous les responsables : maires, walis et autres. Ce sera l'occasion de revenir sur l'histoire de la ville et discuter des moyens pour sauver les principaux de la cité. Le centre-ville s'est transformé en zones immeubles et par conséquent les vieilles demeures qui représentent le cachet ancien de notre ville sont menacées. Les festivités du centenaire s'étaleront sur trois années : 2011, 2012 et 2013.
Cette année-là sera consacrée au port et on cherchera à réfléchir à l'avenir de Kénitra après l'arrêt de son activité portuaire», a ajouté M. Soussan. L'année d'après traitera de l'aménagement urbain et 2013 sera célébrée en partenariat avec l'Amicale des anciens kénitréens/Port-Lyautéens de Pau et Pays de l'Adour (AAKPPA) en France.
Pour réussir la célébration du centenaire, les initiateurs de cet événement appellent à la mobilisation. «Nous appelons les autorités de la ville, les élus, les acteurs économiques, les associations, les intellectuels à se joindre à ce projet ambitieux», a noté Larbi Zeroual, secrétaire général de l'Association de recherche pour le développement de Kénitra et du Gharb.
Chute vertigineuse
Kénitra ou Knitra (petit pont) tire son nom d'un ponceau construit sur l'oued Fouarat. Dans les années 70, le port de Kénitra était classé troisième après celui de Casablanca et Mohammedia. Il avait à l'époque une capacité qui atteignait jusqu'à un million de tonnes de stockage et de dépôt de marchandises. Aujourd'hui, malheureusement, le port connaît une chute vertigineuse de son activité et une diminution considérable du trafic. Actuellement, une grande partie du trafic est détournée vers d'autres ports, notamment Casablanca et Tanger. Les responsables de la ville réfléchissent aux moyens pouvant permettre au port de récupérer son ancien dynamisme ou à la construction d'un nouveau port sur l'océan Atlantique.
Publié le : 06.04.2011
Depuis l'année 2002, l'Association de recherche pour le développement de Kénitra et du Gharb a lancé l'initiative visant à commémorer le premier centenaire de la fondation de la ville de Kénitra.Après de longues réflexions, une commission scientifique, composée notamment d'historiens, de géographes et de politiciens, a été chargée de déterminer la date de la fondation de cette ville. « Pour déterminer la date de la fondation de Kénitra, la commission s'est basée sur le Dahir chérifien du Sultan Moulay Youssef du 15 Rajab 1331 de l'Hégire correspondant au 13 juin 1913. Quant aux plans de la ville, ils ont été établis par le général Lyautey, résident général à l'époque. En 1911, il y a eu création du port de la ville. Le port a fonctionné deux ans avant la création de Kénitra (petit port) qui se trouve à la sortie de la ville en allant vers Tanger», a indiqué Mohamed Saïd Soussan, auteur du livre « Kénitra, autrefois ».
À travers cette présente initiative, cette association veut inciter le plus grand nombre d'intervenants à participer à la réalisation de ce projet, sachant que c'est une occasion permettant la participation d'intervenants de la société civile en collaboration avec des institutions, des élus, des autorités de l'administration territoriale et des acteurs économiques et visant à asseoir et renforcer le chantier de développement répondant aux aspirations des habitants de la ville et de sa région.
Pour les initiateurs de ce projet, cette célébration vise également à promouvoir un chantier local qui pourrait s'intégrer dans les plus grands chantiers en cours dans le pays. «Nous avons envoyé notre projet de célébration du centenaire à tous les responsables : maires, walis et autres. Ce sera l'occasion de revenir sur l'histoire de la ville et discuter des moyens pour sauver les principaux de la cité. Le centre-ville s'est transformé en zones immeubles et par conséquent les vieilles demeures qui représentent le cachet ancien de notre ville sont menacées. Les festivités du centenaire s'étaleront sur trois années : 2011, 2012 et 2013.
Cette année-là sera consacrée au port et on cherchera à réfléchir à l'avenir de Kénitra après l'arrêt de son activité portuaire», a ajouté M. Soussan. L'année d'après traitera de l'aménagement urbain et 2013 sera célébrée en partenariat avec l'Amicale des anciens kénitréens/Port-Lyautéens de Pau et Pays de l'Adour (AAKPPA) en France.
Pour réussir la célébration du centenaire, les initiateurs de cet événement appellent à la mobilisation. «Nous appelons les autorités de la ville, les élus, les acteurs économiques, les associations, les intellectuels à se joindre à ce projet ambitieux», a noté Larbi Zeroual, secrétaire général de l'Association de recherche pour le développement de Kénitra et du Gharb.
Chute vertigineuse
Kénitra ou Knitra (petit pont) tire son nom d'un ponceau construit sur l'oued Fouarat. Dans les années 70, le port de Kénitra était classé troisième après celui de Casablanca et Mohammedia. Il avait à l'époque une capacité qui atteignait jusqu'à un million de tonnes de stockage et de dépôt de marchandises. Aujourd'hui, malheureusement, le port connaît une chute vertigineuse de son activité et une diminution considérable du trafic. Actuellement, une grande partie du trafic est détournée vers d'autres ports, notamment Casablanca et Tanger. Les responsables de la ville réfléchissent aux moyens pouvant permettre au port de récupérer son ancien dynamisme ou à la construction d'un nouveau port sur l'océan Atlantique.
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