Pour sauvegarder la Mâamora, un projet de développement du tourisme rural initié par l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection de la nature en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement.
Considérée comme la plus grande subéraie d’un seul tenant au monde (60 000 ha de chêne liège pur), la forêt de la Mâamora abrite une richesse naturelle et produit le bois de feu, le liège, les plantes médicinales, les champignons. Malheureusement, cette richesse est victime d’une surexploitation de ses ressources naturelles et d’un tourisme anarchique.
De par sa situation sur l’axe Rabat-Salé et Kénitra, la Maâmora est devenue un grand refuge pour les citadins. A son rythme de dégradation, la forêt risque de disparaître. Elle est passée de 133 000 à 60 000 ha entre 1955 et 2000, une perte de plus de 1 600 ha par an.
Face à ce constat déplorable, l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection de la nature (AMEPN) a initié en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’environnement un projet de développement de tourisme rural pour sauvegarder cette forêt mythique.
Afin de « prévoir les aménagements appropriés à mettre en place pour l’accueil et la canalisation des flux des visiteurs toujours croissants », une enquête a été lancée. Il ressort de cette étude, « que la tranche d’âge des visiteurs qui fréquentent le plus souvent la forêt avec un nombre élevé est celle comprise entre 31 et 40 ans ». Logique, c’est cette tranche de public qui est la plus active et par conséquent a besoin de repos et de détente. Parmi ses choix, il y a d’abord la détente, ensuite le sport et enfin le loisir.
Par ailleurs, les zones où se pratiquent plusieurs sports, notamment le football et le trekking, se sont développées et entraînent en même temps une dégradation du couvert végétal. Malheureusement, 40% des personnes sondées ne savent pas qu’il s’agit d’un impact négatif sur la forêt, 20% restent indifférentes et 30% sont conscientes et insistent sur la réalisation des aménagements appropriés. En revanche « la découverte de la forêt et de ses composantes, notamment la faune et la flore, reste très peu manifestée par les visiteurs. Cela est dû en fait à l’absence d’outils d’information et de sensibilisation sur place ».
Des fonctionnaires avides de la forêt
Selon l’enquête sur la Mâamora, les fonctionnaires et les commerçants représentent respectivement 56 et 25% des visiteurs. Tandis que les étudiants eux représentent 15% et les sans emplois 4% . A signaler que la grande majorité du public se déplace en famille, à bord de sa propre voiture et vient en grande partie de la wilaya de Rabat-Salé.
Quant à la périodicité de la fréquentation de la forêt, il ressort de l’étude « une dominance des visites par semaine et par quinzaine ». Cela montre l’importance que revêt la Mâamora pour les habitants de ces grandes villes. Toujours selon cette enquête, les principales infrastructures demandées sont les circuits aménagés, des panneaux signalétiques, un centre d’information sur la Mâamora et un écomusée.
Enfin, les personnes sondées ont confirmé qu’elles sont prêtes à payer les services proposés au niveau de la forêt. La majorité a opté pour une somme entre 10 à 20 DH.
Considérée comme la plus grande subéraie d’un seul tenant au monde (60 000 ha de chêne liège pur), la forêt de la Mâamora abrite une richesse naturelle et produit le bois de feu, le liège, les plantes médicinales, les champignons. Malheureusement, cette richesse est victime d’une surexploitation de ses ressources naturelles et d’un tourisme anarchique.
De par sa situation sur l’axe Rabat-Salé et Kénitra, la Maâmora est devenue un grand refuge pour les citadins. A son rythme de dégradation, la forêt risque de disparaître. Elle est passée de 133 000 à 60 000 ha entre 1955 et 2000, une perte de plus de 1 600 ha par an.
Face à ce constat déplorable, l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection de la nature (AMEPN) a initié en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’environnement un projet de développement de tourisme rural pour sauvegarder cette forêt mythique.
Afin de « prévoir les aménagements appropriés à mettre en place pour l’accueil et la canalisation des flux des visiteurs toujours croissants », une enquête a été lancée. Il ressort de cette étude, « que la tranche d’âge des visiteurs qui fréquentent le plus souvent la forêt avec un nombre élevé est celle comprise entre 31 et 40 ans ». Logique, c’est cette tranche de public qui est la plus active et par conséquent a besoin de repos et de détente. Parmi ses choix, il y a d’abord la détente, ensuite le sport et enfin le loisir.
Par ailleurs, les zones où se pratiquent plusieurs sports, notamment le football et le trekking, se sont développées et entraînent en même temps une dégradation du couvert végétal. Malheureusement, 40% des personnes sondées ne savent pas qu’il s’agit d’un impact négatif sur la forêt, 20% restent indifférentes et 30% sont conscientes et insistent sur la réalisation des aménagements appropriés. En revanche « la découverte de la forêt et de ses composantes, notamment la faune et la flore, reste très peu manifestée par les visiteurs. Cela est dû en fait à l’absence d’outils d’information et de sensibilisation sur place ».
Des fonctionnaires avides de la forêt
Selon l’enquête sur la Mâamora, les fonctionnaires et les commerçants représentent respectivement 56 et 25% des visiteurs. Tandis que les étudiants eux représentent 15% et les sans emplois 4% . A signaler que la grande majorité du public se déplace en famille, à bord de sa propre voiture et vient en grande partie de la wilaya de Rabat-Salé.
Quant à la périodicité de la fréquentation de la forêt, il ressort de l’étude « une dominance des visites par semaine et par quinzaine ». Cela montre l’importance que revêt la Mâamora pour les habitants de ces grandes villes. Toujours selon cette enquête, les principales infrastructures demandées sont les circuits aménagés, des panneaux signalétiques, un centre d’information sur la Mâamora et un écomusée.
Enfin, les personnes sondées ont confirmé qu’elles sont prêtes à payer les services proposés au niveau de la forêt. La majorité a opté pour une somme entre 10 à 20 DH.
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