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Festival de Sebou du court-métrage

Commémoration du 50e anniversaire du cinéma
Un événement qui se tient au moment où la dernière salle ferme ses portes Après le franc succès remporté par les précédentes éditions, le Ciné Club de Kénitra organise, en collaboration avec la Commune urbaine de Kénitra et avec le soutien du Centre cinématographique marocain, les 15,16 et 17 mai, le 3e festival de Sebou du court-métrage.
Lors de cette manifestation cinématographique, 25 récents courts métrages seront projetés dans le cadre de la compétition officielle dont "Fin du mois" de Mohamed Mouftakir, "Double voi(x)e" de Driss Rokh et Rachid Zaki, "Le Mannequin" de Bousselham Daif, "Shift + Supp" de Jihan Lbahar ou encore "Choufoni" (regardez-moi) de Omar Moul Douira. La direction du festival décernera des prix aux quatre meilleurs courts-métrages : le 1er prix de la ville, le 2e prix de la ville, le prix de la critique et le prix de la presse. L'un des moments forts de ce festival sera la commémoration du 50e anniversaire du cinéma marocain, catégorie courts-métrages.

A cet effet, un trophée souvenir sera offert par les organisateurs du festival au Centre cinématographique marocain, en plus d'un hommage qui sera rendu à Larbi Bennani, l'un des pionniers du cinéma marocain, avec la présentation de son court-métrage «Pour une bouchée de pain». Cet événement tant attendu par les cinéphiles de la ville, sera, par ailleurs, l'occasion pour s'ouvrir sur d'autres expériences cinématographiques. A cet égard, la direction du festival a porté son choix cette année sur la Tunisie comme pays hôte à travers la projection de dix courts-métrages de jeunes réalisateurs tunisiens.

En marge de la compétition officielle et dans le cadre des activités parallèles tenues sous le thème «pour une dynamisation de la culture cinématographique au sein des établissements scolaires», plusieurs courts-métrages seront projetés dans des collèges et lycées de Kénitra. En plus, des ateliers et des stages de formation, encadrés par des cinéastes, sur l'écriture des scénarios seront organisés au profit des élèves de ces établissements. Les enfants de l'association musulmane de bienfaisance de Kénitra seront aussi associés à cette manifestation puisqu'ils bénéficieront de projections de courts-métrages au sein du siège de l'association en présence de plusieurs réalisateurs et comédiens. Au moment où le festival du court-métrage de Kénitra commence à gagner en notoriété, les cinéphiles de la ville ont appris avec stupeur la fermeture de la dernière salle de cinéma "Attihad" ayant longtemps résisté aux chants des sirènes. Le comble de l'ironie est que cette fermeture a eu lieu au moment où Kénitra se préparait fièrement à accueillir une manifestation cinématographique. Les organisateurs se sont trouvés devant l'obligation de projeter les films 35mm à la salle de fête de la municipalité et les DVD à la salle de spectacles de l'Espace Balzac de l'Institut français.

Les raisons des fermetures successives des salles obscures sont multiples. L'une des causes souvent évoquées par les habitants de Kénitra est que les salles n'ont pu résister à la pression qui s'exerce depuis les années 80 sur le patrimoine foncier de la ville de Kénitra. La spéculation immobilière et foncière a, semble-t-il, eu le dernier mot.

La ville de Kénitra comptait naguère six salles de cinéma géographiquement bien réparties. Il y en avait trois dans l'ancienne médina et trois autres au centre ville, des lieux qui ont rendu d'éminents services à d'autres activités à caractère artistique ou culturel. A titre d'exemple, ils ont accueilli par le passé plusieurs soirées artistiques, des représentations théâtrales, que ce soit pour adultes ou pour enfants et ont abrité des manifestations socio-éducatives. Maintenant que
la ville de Kénitra ne dispose plus de salle de cinéma, on se demande quel sort sera réservé à ce festival qui soufflera sa troisième bougie dans quelques jours.
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Rapport annuel du CSE
Le rapport annuel du Conseil supérieur de l'enseignement (CSE) a été au centre d'une rencontre initiée, à Kenitra, par la Délégation provinciale du ministère de l'Education nationale. Cette rencontre a été une occasion pour les participants de partager leurs visions et propositions à même d'enrichir le plan d'urgence pour la réforme du système d'éducation et de formation qui est en cours d'élaboration par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Les participants ont présenté, à cette occasion, un diagnostic détaillé de la situation de l'école marocaine tout en mettant l'accent sur les causes des dysfonctionnements du système d'éducation et de formation.
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