Les récentes découvertes archéologiques dans le site romain de Thamusida remettent à l’ordre du jour le projet de tourisme culturel pour lequel se bat depuis bien longtemps le Dr Mustapha Mchiche Alami. Jusqu’à présent un nombre inouï de sites historiques a été recensé dans la région. Sites pour la plupart abandonnés ou dans un état déplorable. Pourtant si l´on s´en tient à une période récente, pas moins d´une dizaine de colloques internationaux ont traité des sites romains du Gharb depuis 1970, de Rome à Montpellier en passant par Grenoble.
Jusqu´à présent, M. Mchiche Alami, à la tête de la Fondation Mchiche Alami, tente de mobiliser de nombreux partenaires pour mener à bien un projet où le culturel le dispute à l´économique. L´idée d´un tourisme culturel générateur de richesses et d´emplois est inscrite en filigrane dans le projet. Particulièrement prometteur, le site romain de Thamusida pas fini de dévoiler ses trésors. Les archéologues marocains et italiens qui travaillent de concert sur le site depuis plusieurs mois ont intensifié les fouilles sur la rive gauche de l'oued Sebou, près du mausolée de Sidi Ali Ben Ahmed, à Oulad Slama (10 km environ au Nord de Kénitra).
Les Romains ont occupé le village où se situe le site historique Thamusida au 2e siècle avant J.C et y ont installé une garnison et une forteresse, considérée comme la plus grande de la Mauritanie Tingitane après son annexion par l'empire romain. La cité Thamusida, était constituée, en plus d'un camp militaire, de temples religieux, d’un quartier industriel comprenant entre autres une usine de salaisons, un grand entrepôt et des fours pour le travail du métal. Thamusida représentait un grand port fluvial et un centre de transit.
Des statues en bronze, d'importantes amphores ainsi que de nombreuses pièces de monnaies y ont été découvertes.
Ainsi, l'atout majeur du Gharb, c'est sans doute un patrimoine culturel et archéologique inestimable. Multiples sites et villes historiques, préromains, romains et islamiques n'attendent qu'une prise en charge financière et politique pour devenir des passages obligés pour les touristes.
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