Le jeudi 02 Juillet 2009 à 16h30, plus de mille femmes provenant de plusieurs régions marocaines sont venues exprimer leur fureur devant le siège du parlement à Rabat. Se sont les femmes Soulaliyates qui habitent dans les terres collectives qui constituent le tiers des territoires ayant une valeur agraire de l’ensemble de la superficie du Maroc. Ces femmes mobilisées et encadrées par l’Association Démocratiques des Femmes du Maroc (ADFM) et le Forum des Alternatives Maroc (FMAS) revendiquent leur droit de bénéficier de ces terres, les hériter et recevoir des indemnités, à l’instar de leurs maris, fils et frères (hommes) au cas où les terres collectives sont vendues ou bien cédées à des entrepreneurs étrangers ou nationaux. Il s’agit d’un droit violé par une coutume datant de 1919, sept ans après la signature de la convention du protectorat français. Cette coutume interdit aux femmes Soulaliyates (appartenant à la tribu qui exploite la terre collective) de recevoir des indemnités.
Ce sit-in pacifique est une réaction qui exprime l’indignation des Soulaliyates, soutenues par le Forum des Alternatives Maroc et l’ADFM, face aux décisions du tribunal administratif de Rabat qui, au lieu de récupérer le droit des femmes Soulaliates qui n’ont pas bénéficié d’une indemnité comme les hommes qui ont été dédommagé et reconnus par le ministère de l’intérieur (le ministère de la tutelle). Ces femmes comme l’indique un communiqué de l’ADFM et du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), après avoir introduit leur affaire devant la justice, le tribunal administratif leur a demandé d’apporter les preuves de leur qualité de membre des tribus soulaliyates « alors que cette qualité a été reconnue à leur parentèle masculine ». Ce communiqué a dénoncé la position de l'État marocain et « le dédain dont il fait preuve eu égard aux souffrances des femmes Soulaliyates et à la discrimination dont elles sont victimes ».Pendant ce sit-in qui a connut une large mobilisation des femmes de plusieurs régions, notamment Gharb, Sefrou, Salé, Errachidia et Zagora, les femmes Soulaliyates ont répété des slogans qui dénoncent la discrimination de la loi et la coutume envers elles et envers leur cause. Ces slogans ont affirmé la volonté de ces femmes pour continuer leur lutte jusqu’à la récupération de leur droit aux terres collectives.Il est à signaler que ce sit-in a été précédé d’une conférence de presse tenue par l’ADFM et le FMAS en vue de présenter les souffrances des femmes Soulaliyates et répondre aux interrogations des médias présents. Plusieurs femmes victimes de la coutume interdisant au sexe féminin de bénéficier des terres collectives ont été présentes à cette conférence de presse et ont manifesté leurs indignations.
Ce sit-in pacifique est une réaction qui exprime l’indignation des Soulaliyates, soutenues par le Forum des Alternatives Maroc et l’ADFM, face aux décisions du tribunal administratif de Rabat qui, au lieu de récupérer le droit des femmes Soulaliates qui n’ont pas bénéficié d’une indemnité comme les hommes qui ont été dédommagé et reconnus par le ministère de l’intérieur (le ministère de la tutelle). Ces femmes comme l’indique un communiqué de l’ADFM et du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), après avoir introduit leur affaire devant la justice, le tribunal administratif leur a demandé d’apporter les preuves de leur qualité de membre des tribus soulaliyates « alors que cette qualité a été reconnue à leur parentèle masculine ». Ce communiqué a dénoncé la position de l'État marocain et « le dédain dont il fait preuve eu égard aux souffrances des femmes Soulaliyates et à la discrimination dont elles sont victimes ».Pendant ce sit-in qui a connut une large mobilisation des femmes de plusieurs régions, notamment Gharb, Sefrou, Salé, Errachidia et Zagora, les femmes Soulaliyates ont répété des slogans qui dénoncent la discrimination de la loi et la coutume envers elles et envers leur cause. Ces slogans ont affirmé la volonté de ces femmes pour continuer leur lutte jusqu’à la récupération de leur droit aux terres collectives.Il est à signaler que ce sit-in a été précédé d’une conférence de presse tenue par l’ADFM et le FMAS en vue de présenter les souffrances des femmes Soulaliyates et répondre aux interrogations des médias présents. Plusieurs femmes victimes de la coutume interdisant au sexe féminin de bénéficier des terres collectives ont été présentes à cette conférence de presse et ont manifesté leurs indignations.
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