Kénitra- Une quinzaine d'associations ayant à charge des enfants en situation d'handicap, ont constitué, à Kénitra, le noyau d'un réseau qui devrait, dans les quelques jours à venir, mettre en place ses structures pour mieux défendre leurs intérêts.
Ces associations, réunies au cours d'une journée d'étude organisée, dimanche, par l'Association de l'Espace de Communication pour l'Education, la Culture, l'Environnement et le Développement (AECECED) en collaboration notamment avec le ministère de l'éducation nationale et l'Agence de développement social, ont estimé que leur organisation en réseau leur permettra de mieux fédérer leurs efforts et d'avoir une force de proposition et de persuasion qui renforcera leur capacité d'atteindre leur objectif.
Le directeur du centre national Mohammed VI des handicapés, M. Abdallah Cheddadi, a assuré le futur réseau de l'appui total du centre et s'est interrogé sur le rôle de la société civile dans le combat contre le handicap.
Les associations actives dans ce domaine, a-t-il dit, doivent avoir une vision claire de leur rôle, et se demander ce qu'elles doivent et peuvent faire dans l'immédiat avec des objectifs locaux d'abord puis à grande échelle.
Cela, a-t-il ajouté, demande une concentration des efforts dans le cadre d'un réseau pour mieux formuler leurs objectifs et organiser leur action.
Parmi les objectifs de ces associations figure, notamment, l'intégration socio-professionnelle des personnes handicapées.
A ce sujet, M. Anouar Boukili, chargé du dossier de l'éducation des enfants handicapés au ministère de l'éducation nationale, a indiqué que la scolarisation des enfants en situation d'handicap est un droit garanti par la législation marocaine.
Ce droit est effectif dans l'école marocaine, a-t-il dit, citant à cet égard le nombre d'établissements scolaires disposant de salle de classe intégrées accueillant des enfants handicapés qui, il y a à peine six ans, ne dépassait pas 30, a atteint, aujourd'hui, plus de 400 classes dans le primaire et 7 dans l'enseignement préparatoire.
De son cô té, la représentante de l'académie régionale de l'éducation et de la formation a indiqué que la démocratisation de l'éducation et l'égalité des chances ne se limitent pas aux cas normaux mais doit obligatoirement concerner tous les enfants, quel que soit leur état de santé et social.
Consciente de cette nécessité, l'académie de la région du Gharb-Chrarda, Béni-Hssen, a-t-elle dit, a insisté dans son programme sur l'importance à accorder aux enfants aux besoins spécifiques afin de promouvoir, en partenariat avec toutes les parties intéressées, leur scolarisation.
Les participants à cette journée ont de même insisté sur une approche de droit de l'handicapé et sur le soutien à accorder à la famille de la personne en situation d'handicap.
La famille, ont-ils estimé, est négligée alors qu'elle doit être le premier chaînon à préparer et à qualifier pour mieux jouer son rôle et assurer un accompagnement plus adapté du malade.
Ils ont, notamment, évoqué l'importance de la création d'espaces de rencontre pour ces familles pour échanger leurs expériences et avoir toutes les données nécessaires sur la manière de s'occuper de leurs enfants, leur éducation et intégration, les appareillages les plus adaptés.
La société, ont-ils estimé, doit changer son attitude envers les personnes en situation d'handicap et ne plus les regarder avec compassion, mais les traiter comme un élément productif et tout faire pour les mettre dans des dispositions favorables pour assumer ce rôle.
Ces associations, réunies au cours d'une journée d'étude organisée, dimanche, par l'Association de l'Espace de Communication pour l'Education, la Culture, l'Environnement et le Développement (AECECED) en collaboration notamment avec le ministère de l'éducation nationale et l'Agence de développement social, ont estimé que leur organisation en réseau leur permettra de mieux fédérer leurs efforts et d'avoir une force de proposition et de persuasion qui renforcera leur capacité d'atteindre leur objectif.
Le directeur du centre national Mohammed VI des handicapés, M. Abdallah Cheddadi, a assuré le futur réseau de l'appui total du centre et s'est interrogé sur le rôle de la société civile dans le combat contre le handicap.
Les associations actives dans ce domaine, a-t-il dit, doivent avoir une vision claire de leur rôle, et se demander ce qu'elles doivent et peuvent faire dans l'immédiat avec des objectifs locaux d'abord puis à grande échelle.
Cela, a-t-il ajouté, demande une concentration des efforts dans le cadre d'un réseau pour mieux formuler leurs objectifs et organiser leur action.
Parmi les objectifs de ces associations figure, notamment, l'intégration socio-professionnelle des personnes handicapées.
A ce sujet, M. Anouar Boukili, chargé du dossier de l'éducation des enfants handicapés au ministère de l'éducation nationale, a indiqué que la scolarisation des enfants en situation d'handicap est un droit garanti par la législation marocaine.
Ce droit est effectif dans l'école marocaine, a-t-il dit, citant à cet égard le nombre d'établissements scolaires disposant de salle de classe intégrées accueillant des enfants handicapés qui, il y a à peine six ans, ne dépassait pas 30, a atteint, aujourd'hui, plus de 400 classes dans le primaire et 7 dans l'enseignement préparatoire.
De son cô té, la représentante de l'académie régionale de l'éducation et de la formation a indiqué que la démocratisation de l'éducation et l'égalité des chances ne se limitent pas aux cas normaux mais doit obligatoirement concerner tous les enfants, quel que soit leur état de santé et social.
Consciente de cette nécessité, l'académie de la région du Gharb-Chrarda, Béni-Hssen, a-t-elle dit, a insisté dans son programme sur l'importance à accorder aux enfants aux besoins spécifiques afin de promouvoir, en partenariat avec toutes les parties intéressées, leur scolarisation.
Les participants à cette journée ont de même insisté sur une approche de droit de l'handicapé et sur le soutien à accorder à la famille de la personne en situation d'handicap.
La famille, ont-ils estimé, est négligée alors qu'elle doit être le premier chaînon à préparer et à qualifier pour mieux jouer son rôle et assurer un accompagnement plus adapté du malade.
Ils ont, notamment, évoqué l'importance de la création d'espaces de rencontre pour ces familles pour échanger leurs expériences et avoir toutes les données nécessaires sur la manière de s'occuper de leurs enfants, leur éducation et intégration, les appareillages les plus adaptés.
La société, ont-ils estimé, doit changer son attitude envers les personnes en situation d'handicap et ne plus les regarder avec compassion, mais les traiter comme un élément productif et tout faire pour les mettre dans des dispositions favorables pour assumer ce rôle.
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