· Cela a fait le bonheur des spéculateurs
· Un bureau d’études surpayé
PAS fameuse la gestion des communes. Le rapport de la Cour régionale des comptes n’est pas tendre avec la commune de Kénitra. De fait, de nombreuses irrégularités sont relevées dont la majeure partie concerne la gestion des projets communaux. Notamment, le projet de lotissement Hdadda.
«Le non recours à une expertise technique pour déterminer les prix de commercialisation des lots, et l’adoption des prix déjà fixés dans le cadre du compte d’affectation spéciale, non approuvé par l’autorité de tutelle», lit-on dans le rapport. Ces prix sont bien en dessous de ceux pratiqués sur le marché et ont certainement fait le bonheur des spéculateurs. Ainsi, les lots immeubles, les villas et les ensembles immobiliers ont été commercialisés respectivement à 1.500, 1.000 et 1.200 DH/m2.
Concernant ce même projet, le rapport pointe une «absence de transparence dans le choix des bénéficiaires et la non adoption du critère du numéro d’ordre de dépôt des demandes».
Les équipes de la Cour des comptes ont également mis à nu des manquements dans la gestion des marchés. C’est le cas du projet de construction de locaux commerciaux (aire à grains) dont le montant du marché s’élève à plus de 1,29 millions de DH. Ainsi, la conduite des travaux de construction a été faite sans recourir à un architecte, contrairement à l’article 50 de la loi 12-90 relative à l’urbanisme.
Autre marché passé au crible, celui de la construction d’une salle couverte à Saknia dotée d’un budget de 5.984.049,24 DH. Le délai de réalisation a été fixé à 18 mois à compter du lendemain de l’ordre de service de commencement des travaux. A plusieurs reprises, les travaux ont été arrêtés sans motif précis et parfois jusqu’à six mois. La commune tombant sous le risque que l’entrepreneur réclame des indemnités. Pour étayer ses observations, le rapport avance l’exemple de l’ordre de service n° 4 qui revêt un caractère purement fictif.
Le rapport de la Cour a également relevé des erreurs dans la liquidation des honoraires du bureau d’études dans le cadre du projet de la réalisation de la troisième tranche du réseau de voirie à Kénitra Maâmora.
Le calcul des honoraires a été fait sur la base du montant de l’estimation et montants des décomptes (toutes taxes comprises) au lieu de hors-taxe comme stipulé par les clauses du marché. Résultat des courses, un trop perçu de 946.000 DH en faveur du bureau d’études.
· Un bureau d’études surpayé
PAS fameuse la gestion des communes. Le rapport de la Cour régionale des comptes n’est pas tendre avec la commune de Kénitra. De fait, de nombreuses irrégularités sont relevées dont la majeure partie concerne la gestion des projets communaux. Notamment, le projet de lotissement Hdadda.
«Le non recours à une expertise technique pour déterminer les prix de commercialisation des lots, et l’adoption des prix déjà fixés dans le cadre du compte d’affectation spéciale, non approuvé par l’autorité de tutelle», lit-on dans le rapport. Ces prix sont bien en dessous de ceux pratiqués sur le marché et ont certainement fait le bonheur des spéculateurs. Ainsi, les lots immeubles, les villas et les ensembles immobiliers ont été commercialisés respectivement à 1.500, 1.000 et 1.200 DH/m2.
Concernant ce même projet, le rapport pointe une «absence de transparence dans le choix des bénéficiaires et la non adoption du critère du numéro d’ordre de dépôt des demandes».
Les équipes de la Cour des comptes ont également mis à nu des manquements dans la gestion des marchés. C’est le cas du projet de construction de locaux commerciaux (aire à grains) dont le montant du marché s’élève à plus de 1,29 millions de DH. Ainsi, la conduite des travaux de construction a été faite sans recourir à un architecte, contrairement à l’article 50 de la loi 12-90 relative à l’urbanisme.
Autre marché passé au crible, celui de la construction d’une salle couverte à Saknia dotée d’un budget de 5.984.049,24 DH. Le délai de réalisation a été fixé à 18 mois à compter du lendemain de l’ordre de service de commencement des travaux. A plusieurs reprises, les travaux ont été arrêtés sans motif précis et parfois jusqu’à six mois. La commune tombant sous le risque que l’entrepreneur réclame des indemnités. Pour étayer ses observations, le rapport avance l’exemple de l’ordre de service n° 4 qui revêt un caractère purement fictif.
Le rapport de la Cour a également relevé des erreurs dans la liquidation des honoraires du bureau d’études dans le cadre du projet de la réalisation de la troisième tranche du réseau de voirie à Kénitra Maâmora.
Le calcul des honoraires a été fait sur la base du montant de l’estimation et montants des décomptes (toutes taxes comprises) au lieu de hors-taxe comme stipulé par les clauses du marché. Résultat des courses, un trop perçu de 946.000 DH en faveur du bureau d’études.
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