CASABLANCA (MAP) - La filière de fonderie au Maroc dispose d'un important potentiel appelé à être exploité à travers la mobilisation des investissements nécessaires et l'encouragement du partenariat avec les opérateurs étrangers, a révélé une étude, publiée mercredi à Casablanca lors d'une rencontre tenue par les professionnels du secteur.
Réalisée par des experts dans le cadre du Programme d'appui aux entreprises (PAE) de l'Union européenne (UE) en coordination avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie, cette étude propose aux fonderies nationales un ensemble d'actions prioritaires afin qu'elles puissent relever le défi de la concurrence en capitalisant sur les atouts qu'offre le Maroc, pays "stable et émergent" en voie d'industrialisation ayant une main-d'oeuvre qualifiée, outre sa proximité géographique avec l'Europe.Les auteurs de cette étude, lancée en 2005, appellent les fonderies structurées à développer leur compétence, en adoptant les dernières technologies et procédés de fabrication, tout en optant pour une politique commerciale plus agressive permettant d'obtenir des contrats de sous-traitance.
Ils appellent aussi les fonderies à encourager leur outil industriel et la recherche, soulignant l'importance de la création de joint-ventures avec des partenaires délocalisateurs.L'étude estime que certaines entreprises marocaines de fonderie peuvent se développer à l'échelle internationale, soit en l'état actuel, soit en opérant des ajustements dans le domaine de la qualité, de la fiabilité des produits et de la logistique.Elle préconise un niveau de production de 200.000 tonnes d'ici 10 ans contre environ 25.000 tonnes en 2006 et une productivité moyenne qui passera de 30 tonnes à 45 tonnes par personne.Pour la réalisation de ces objectifs, un protocole d'accord a été signé entre l'Agence nationale pour la promotion des PME (ANPME), le Centre d'études et de recherches des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (CERIMME), le Programme d'appui aux entreprises de l'UE, la Fédération des industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques (FIMME) et l'Association des fondeurs du Maroc (AFOM).En vertu cet accord, les signataires s'engagent à oeuvrer en coordination pour la mise à niveau des fonderies au Maroc dans le cadre du processus de modernisation des entreprises.
Publié le: 28/06/2006 à 15:53:19 GMT
Source : MAP
Réalisée par des experts dans le cadre du Programme d'appui aux entreprises (PAE) de l'Union européenne (UE) en coordination avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie, cette étude propose aux fonderies nationales un ensemble d'actions prioritaires afin qu'elles puissent relever le défi de la concurrence en capitalisant sur les atouts qu'offre le Maroc, pays "stable et émergent" en voie d'industrialisation ayant une main-d'oeuvre qualifiée, outre sa proximité géographique avec l'Europe.Les auteurs de cette étude, lancée en 2005, appellent les fonderies structurées à développer leur compétence, en adoptant les dernières technologies et procédés de fabrication, tout en optant pour une politique commerciale plus agressive permettant d'obtenir des contrats de sous-traitance.
Ils appellent aussi les fonderies à encourager leur outil industriel et la recherche, soulignant l'importance de la création de joint-ventures avec des partenaires délocalisateurs.L'étude estime que certaines entreprises marocaines de fonderie peuvent se développer à l'échelle internationale, soit en l'état actuel, soit en opérant des ajustements dans le domaine de la qualité, de la fiabilité des produits et de la logistique.Elle préconise un niveau de production de 200.000 tonnes d'ici 10 ans contre environ 25.000 tonnes en 2006 et une productivité moyenne qui passera de 30 tonnes à 45 tonnes par personne.Pour la réalisation de ces objectifs, un protocole d'accord a été signé entre l'Agence nationale pour la promotion des PME (ANPME), le Centre d'études et de recherches des industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (CERIMME), le Programme d'appui aux entreprises de l'UE, la Fédération des industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques (FIMME) et l'Association des fondeurs du Maroc (AFOM).En vertu cet accord, les signataires s'engagent à oeuvrer en coordination pour la mise à niveau des fonderies au Maroc dans le cadre du processus de modernisation des entreprises.
Publié le: 28/06/2006 à 15:53:19 GMT
Source : MAP
Entreprise sur Kénitra Fonderie Es-Salam
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