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Raja Beni Mellal:Le rêve vire au cauchemar

Quand le rêve vire au cauchemar, c'est que bien des illusions se sont envolées pour céder la place à l'âpre réalité des choses. Tout s'écroule emportant avec lui de profonds espoirs de voir le football mellali renaitre de ses cendres, à l'issue d'un purgatoire de 7 ans en football Amateur. Le Raja de Béni Mellal, on s'en souvient, était sacré champion du Maroc en 1974 et demi-finaliste en Coupe du Trône.

En définitive, c'est donc une année pour rien qu'aura connu le Raja de Béni Mellal. Pourtant, les responsables ont tout mis en œuvre cette saison pour que les hommes de Najah remontent la pente et accéderont à la division 2. Sur le plan financier, pas moins de 230 millions de centimes ont été débloqués, des concentrations effectuées, des primes alléchantes ont été promises aux joueurs, en cas de passage avec succès de l'épreuve des barrages. Mieux encore, les autorités régionales songeront même à la construction d'un complexe sportif sur une superficie de 50 ha. Sur le terrain, à l'épreuve voudrais-je dire, les coéquipiers de Soukine ont fait pitié de modestie, si ce n'est mal au cœur. Les raisons évoquées pour expliquer ce nouvel échec, n'arrive plus à convaincre personne.

Incriminer l'arbitrage est un argument assez faible, accuser l'adversaire de délit de tentative de corruption reste aléatoire. Songer encore saisir la FIFA, relève de l'utopie. Cette déconfiture montre d'une façon claire, nette et sans équivoque, où peut mener l'improvisation.

La solution a pris la clé des champs sur la pelouse à Safi et à Kénitra. Ceux qui prétendent défendre le football à Béni Mellal pour le moment ne verront pas la vie éternelle, de par leur faute. Il ne s'agit point, pour nous, d'enfoncer le couteau dans la plaie, ni de raviver des espoirs déçus, mais de rappeler à nos concepteurs que la vie continue. Ils possèderont désormais du temps nécessaire pour remettre de l'ordre dans leurs idées et qu'ils nous permettent quelque temps.

Le temps de voir éclore une nouvelle génération de footballeurs capables de redorer le blason du football à Béni Mellal. Cela suppose un encadrement technique étoffé à la base des équipes de jeunes au lieu de les céder à n'importe qui. Le cas actuellement, de l'équipe juniors qui reste la pépinière essentielle pour alimenter l'équipe des grands et qui malheureusement, se trouve encadrée par le gardien du complexe sportif de la ville. C'est une honte pour le football mellali qui a donné de grands noms tels que Mazi, Walad, Achibet, Najah et bien d'autres encore. Car il est douteux que la baraka puisse nous accorder ses faveurs indéfiniment.

Nouvelle approche
Vu la situation actuelle du club, il est urgent d'opter pour une nouvelle méthode de gestion. Celle-ci devrait s'appuyer sur la prospection de jeunes talents et l'encadrement adéquat. Pour cela, il faut une équipe de travail dévouée et émanant du milieu.
Mais peut on raisonnablement comparer certains ex-dirigeants des années 60 et 70 tels que Abdellatif Mesfioui ou encore Haj Khalifa Chichaoui, avec toutes les sangsues qui s'accrochent actuellement à leur poste et leurs privilèges. On devait donc songer à instituer un code d'honneur entre dirigeants. Céder la place à partir d'un énième revers cinglant. Dire qu'avec ce principe, il y aurait des dirigeants qui auraient disparu de la scène depuis des années.
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1 commentaire :

Anonyme a dit…

Le problème du RBM c'est l'exode de tous les jeunes de la ville vers l'italie ou l'espagne et parfois la france : il n'y a plus de vrais tournois de football entre les quartiers de béni-mellal comme dans les années 70/80 c'est le même problème pour d'autres clubs prestigieux comme le MAS ou le CODM. Dommage