Le festival de la capitale du Gharb a vibré cette année dans sa troisième édition aux rythmes de la musique africaine.
La magie du festival de Kénitra a opéré. Durant cinq jours, des milliers de festivaliers ont été tenus en haleine, du 14 au 18 juillet, par une musique mélodieuse, rythmée et envoûtante.
Les organisateurs ont réussi le pari de présenter au public kénitri un menu alléchant malgré la modicité des moyens dont ils disposaient.
Le festival de Kénitra a vibré cette année dans sa troisième édition aux rythmes et aux sonorités de la musique africaine. Le public mélomane et enthousiaste a été au rendez-vous avec des styles musicaux reflétant la richesse du patrimoine artistique africain. Des musiciens du continent, de l'île de Madagascar et aussi du Maroc se sont produits sur la scène principale où toutes les mesures ont été prises pour garantir au public les meilleures conditions d'un spectacle de haute teneur.
Le bal a été ouvert par la compagnie «Théâtre Nomade». Un spectacle en plein air animé par des jongleurs, des acrobates, des marionnettistes, des clowns et des danseurs. La compagnie à laquelle s'est associée une troupe folklorique locale a présenté son spectacle sur la cigogne à l'avenue Hassan II.
La cérémonie d'ouverture a été animée à la grande salle de l'Hôtel de ville par le talentueux et prometteur chanteur kénitri, Hicham Tamam, et son orchestre. Tamam a réussi à capter l'attention d'une salle archicomble grâce à sa prestance et à sa voix forte et mélodieuse. Les musiciens et chanteurs africains et marocains qui ont enflammé le public se sont produits sur la grande scène aménagée tout près du siège de la wilaya. Le groupe Kalyanga du Burkina Faso, qui puise ses chansons essentiellement de la vie sociale et des traditions locales, a été le premier à présenter sa musique ensorcelante et cadencée. Marcel Balbonu de Kalyanga n'a pas manqué d'exprimer son admiration pour le public marocain qu'il a qualifié d'accueillant.
La deuxième partie de la première soirée a été animée par le groupe marocain Taggada dont le talent et l'attachement aux sources musicales ancestrales sont connus du grand public.
Le public venu en masse a assisté lors de la deuxième soirée au spectacle du chanteur malgache Damily et de son groupe au rythme et aux couleurs insulaires.
La gracieuse et énergique chanteuse marocaine Nabyla Maan a pris le relais en faisant vibrer le public par une musique où tradition et modernité sont en harmonie. La troisième soirée a connu la participation de la chanteuse Sayon Bamba de Guinée qui a séduit le public par des morceaux de musique qui sentent les parfums de l'Afrique de l'Ouest mélangés à ceux des terres provençales de Marseille. Lors de la même soirée les milliers de spectateurs ont vibré à l'unisson et ont été emportés par la musique de Mazagan, l'un des groupes les plus en vue actuellement sur la scène artistique marocaine.
Ils ont enthousiasmé les festivaliers par des morceaux mélangeant mélodies anciennes, chants ruraux et sons musicaux urbains. Le programme musical s'est achevé lors de la quatrième soirée par un spectacle aux musiques africaines bien ancrées. Le chanteur sénégalais Cheik N'Digel Lo a exercé une fascination sur le public par sa personnalité, son look et sa musique d'une très forte spiritualité. Il a intelligemment tiré profit des instruments musicaux modernes. Le chanteur et musicien multi-instrumentaliste et auteur-compositeur de musiques de fusion, Mohamed Jbara, a clôturé le festival en offrant au public une musique aux multiples racines rock, gnawa, reggae, arabe, andalouse et tamazight.
Terre de brassage culturel
«Le choix du thème de cette grande manifestation «Musicafrica» n'est pas le fruit du hasard.
Il exprime en quelque sorte la vocation de la capitale du Gharb d'être à la fois une terre de brassage culturel et un espace d'ouverture tout en restant attachée à ses racines. Par respect au public, nous avons réussi à lui présenter un spectacle riche et varié, du Maroc et de l'Afrique. Nos moyens sont dérisoires si on les compare à ceux des autres festivals du pays, mais grâce à l'esprit du militantisme des membres de l'association nous avons réussi à relever le défi. Je tiens à saluer le soutien précieux et les efforts déployés par les autorités à leur tête Monsieur le wali, je salue aussi le concours des élus de la commune urbaine, du conseil de la région et du conseil provincial. Je rends aussi un grand hommage aux membres de la Sureté nationale, des Forces auxiliaires, de la Protection civile et du Croissant-Rouge qui ont largement contribué à la réussite de ce festival aux retombées bénéfiques sur la région et le pays.» Ces propos du président de l'Association du Festival de Kénitra reflètent cette volonté de servir une ville, une région et par delà tout un pays.
La magie du festival de Kénitra a opéré. Durant cinq jours, des milliers de festivaliers ont été tenus en haleine, du 14 au 18 juillet, par une musique mélodieuse, rythmée et envoûtante.
Les organisateurs ont réussi le pari de présenter au public kénitri un menu alléchant malgré la modicité des moyens dont ils disposaient.
Le festival de Kénitra a vibré cette année dans sa troisième édition aux rythmes et aux sonorités de la musique africaine. Le public mélomane et enthousiaste a été au rendez-vous avec des styles musicaux reflétant la richesse du patrimoine artistique africain. Des musiciens du continent, de l'île de Madagascar et aussi du Maroc se sont produits sur la scène principale où toutes les mesures ont été prises pour garantir au public les meilleures conditions d'un spectacle de haute teneur.
Le bal a été ouvert par la compagnie «Théâtre Nomade». Un spectacle en plein air animé par des jongleurs, des acrobates, des marionnettistes, des clowns et des danseurs. La compagnie à laquelle s'est associée une troupe folklorique locale a présenté son spectacle sur la cigogne à l'avenue Hassan II.
La cérémonie d'ouverture a été animée à la grande salle de l'Hôtel de ville par le talentueux et prometteur chanteur kénitri, Hicham Tamam, et son orchestre. Tamam a réussi à capter l'attention d'une salle archicomble grâce à sa prestance et à sa voix forte et mélodieuse. Les musiciens et chanteurs africains et marocains qui ont enflammé le public se sont produits sur la grande scène aménagée tout près du siège de la wilaya. Le groupe Kalyanga du Burkina Faso, qui puise ses chansons essentiellement de la vie sociale et des traditions locales, a été le premier à présenter sa musique ensorcelante et cadencée. Marcel Balbonu de Kalyanga n'a pas manqué d'exprimer son admiration pour le public marocain qu'il a qualifié d'accueillant.
La deuxième partie de la première soirée a été animée par le groupe marocain Taggada dont le talent et l'attachement aux sources musicales ancestrales sont connus du grand public.
Le public venu en masse a assisté lors de la deuxième soirée au spectacle du chanteur malgache Damily et de son groupe au rythme et aux couleurs insulaires.
La gracieuse et énergique chanteuse marocaine Nabyla Maan a pris le relais en faisant vibrer le public par une musique où tradition et modernité sont en harmonie. La troisième soirée a connu la participation de la chanteuse Sayon Bamba de Guinée qui a séduit le public par des morceaux de musique qui sentent les parfums de l'Afrique de l'Ouest mélangés à ceux des terres provençales de Marseille. Lors de la même soirée les milliers de spectateurs ont vibré à l'unisson et ont été emportés par la musique de Mazagan, l'un des groupes les plus en vue actuellement sur la scène artistique marocaine.
Ils ont enthousiasmé les festivaliers par des morceaux mélangeant mélodies anciennes, chants ruraux et sons musicaux urbains. Le programme musical s'est achevé lors de la quatrième soirée par un spectacle aux musiques africaines bien ancrées. Le chanteur sénégalais Cheik N'Digel Lo a exercé une fascination sur le public par sa personnalité, son look et sa musique d'une très forte spiritualité. Il a intelligemment tiré profit des instruments musicaux modernes. Le chanteur et musicien multi-instrumentaliste et auteur-compositeur de musiques de fusion, Mohamed Jbara, a clôturé le festival en offrant au public une musique aux multiples racines rock, gnawa, reggae, arabe, andalouse et tamazight.
Terre de brassage culturel
«Le choix du thème de cette grande manifestation «Musicafrica» n'est pas le fruit du hasard.
Il exprime en quelque sorte la vocation de la capitale du Gharb d'être à la fois une terre de brassage culturel et un espace d'ouverture tout en restant attachée à ses racines. Par respect au public, nous avons réussi à lui présenter un spectacle riche et varié, du Maroc et de l'Afrique. Nos moyens sont dérisoires si on les compare à ceux des autres festivals du pays, mais grâce à l'esprit du militantisme des membres de l'association nous avons réussi à relever le défi. Je tiens à saluer le soutien précieux et les efforts déployés par les autorités à leur tête Monsieur le wali, je salue aussi le concours des élus de la commune urbaine, du conseil de la région et du conseil provincial. Je rends aussi un grand hommage aux membres de la Sureté nationale, des Forces auxiliaires, de la Protection civile et du Croissant-Rouge qui ont largement contribué à la réussite de ce festival aux retombées bénéfiques sur la région et le pays.» Ces propos du président de l'Association du Festival de Kénitra reflètent cette volonté de servir une ville, une région et par delà tout un pays.
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