Bilan "satisfaisant" pour les deux premières années
Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, Jamal Rhmani, lors du point de presse donné le mardi 05 octobre 2010 à Rabat./MAPLors du point de presse organisé le 5 octobre 2010
, Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, a présenté le bilan de la mise en œuvre du plan d'urgence dans le domaine de la formation professionnelle pour la période 2008-2012 et la rentrée en formation 2010-2011.
Le ministre a souligné dans son intervention que deux ans après l'élaboration de ce plan, “le bilan des réalisations est conforme au planning préétabli, en dépit des difficultés rencontrées notamment lors de l’ouverture des plis de certains marchés (ndlr, le lancement des appels d'offres) et de la mobilisation du foncier”.
Des projets auraient même été achevés avant l’échéance fixée. La réflexion est aussi engagée pour ouvrir de nouveaux chantiers, à l’instar de celui des énergies renouvelables.
Objectifs et réalisations du plan d’urgence
Le département de la formation professionnelle accompagne la mise en œuvre du Pacte national pour l’émergence industrielle par la construction d’instituts de formation dédiés aux métiers de l’offshoring, de la production automobile, de l’aéronautique, de l’électronique, du textile, du cuir et de l’agroalimentaire et aussi par l’élaboration de plans de formation adaptés à leurs spécificités.
Ainsi, le centre de formation aux métiers de l’automobile de Tanger Melloussa, dont la construction nécessite un investissement de 85 millions DH, sera opérationnel en avril 2011. L’ouverture des instituts de formation à ces métiers pour Casablanca et Tanger est prévue pour octobre 2011, et 2012 pour Kénitra, avec un coût global de 250 millions DH.
Par ailleurs, l’Institut des Métiers de l’Aéronautique et l’Ecole Supérieure de Création et de Mode de Casablanca, en cours de réalisation avec des financements respectifs de 105 et 25 millions DH, accueilleront leurs premiers stagiaires en 2011.
La formation de 67.000 lauréats du secteur de l’hôtellerie passe par l’extension et l’optimisation de la capacité d’accueil des établissements existants, la promotion de l’investissement privé (26 établissements privés agréés entre 2008 et 2010) et le développement de centres de formation par apprentissage par les entreprises œuvrant dans le secteur.
Pour faire face aux défis du plan Maroc vert, la formation dans le domaine agricole s’articule autour de la création de 7 centres de formation par apprentissage pour un investissement global de 140 millions DH, d’un SEGMA (Services de l'Etat gérés de manière autonome) par bassin agricole, et l’extension de 6 centres de formation existants.
En adoptant des démarches similaires, le secteur de l’artisanat envisage de mettre sur le marché de l’emploi 51.000 lauréats. 25 des 100 licences professionnelles dont la création est programmée en partenariat avec les universités, ont déjà vu le jour en 2008-2009.
L’Etat contribue aussi sous certains critères d’éligibilité, aux frais de formation de 18.000 stagiaires dans le secteur privé. De nombreux pays frères s’inspirent dans leurs travaux des guides de formation, des répertoires emplois-métiers et des référentiels emploi-compétences élaborés par le Maroc.
La rentrée 2010-2011
Pour la rentrée 2010-2011, trente nouveaux établissements ont vu le jour. Les efforts déployés ont abouti à une hausse notable aussi bien des effectifs des stagiaires entre 2007 et 2010 (ils sont passés de 251.606 à 345.730 soit une augmentation de plus de 37%) que des lauréats qui ont connu un taux de croissance de 39% pour atteindre le nombre de 147.500.
Un bilan en somme satisfaisant si l'on se fie au département de la formation professionnelle mais reste à se poser deux questions primordiales. D'abord, quel est le taux d'insertion professionnelle de ces lauréats? Selon les prévisions du département concerné, plus de 200.000 lauréats devraient intégrer le marché du travail au cours de la période 2009-2015.
Ensuite, la formation offre des profils certes opérationnels et suffisamment spécialisés mais sont-ils assez polyvalents pour assurer la mobilité des ressources?
Selon le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Jamal Rhmani, sur les deux premières années de la mise en œuvre du plan d’urgence 2008-2012 pour la formation professionnelle, le bilan est plutôt "satisfaisant". Des instituts et des entres viennent d'être créés ou sont en cours de réalisation.
À l'avenir, on pense même à intégrer des formations en énergies renouvelables.
Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, Jamal Rhmani, lors du point de presse donné le mardi 05 octobre 2010 à Rabat./MAPLors du point de presse organisé le 5 octobre 2010

Le ministre a souligné dans son intervention que deux ans après l'élaboration de ce plan, “le bilan des réalisations est conforme au planning préétabli, en dépit des difficultés rencontrées notamment lors de l’ouverture des plis de certains marchés (ndlr, le lancement des appels d'offres) et de la mobilisation du foncier”.
Des projets auraient même été achevés avant l’échéance fixée. La réflexion est aussi engagée pour ouvrir de nouveaux chantiers, à l’instar de celui des énergies renouvelables.
Objectifs et réalisations du plan d’urgence
Le département de la formation professionnelle accompagne la mise en œuvre du Pacte national pour l’émergence industrielle par la construction d’instituts de formation dédiés aux métiers de l’offshoring, de la production automobile, de l’aéronautique, de l’électronique, du textile, du cuir et de l’agroalimentaire et aussi par l’élaboration de plans de formation adaptés à leurs spécificités.
Ainsi, le centre de formation aux métiers de l’automobile de Tanger Melloussa, dont la construction nécessite un investissement de 85 millions DH, sera opérationnel en avril 2011. L’ouverture des instituts de formation à ces métiers pour Casablanca et Tanger est prévue pour octobre 2011, et 2012 pour Kénitra, avec un coût global de 250 millions DH.
Par ailleurs, l’Institut des Métiers de l’Aéronautique et l’Ecole Supérieure de Création et de Mode de Casablanca, en cours de réalisation avec des financements respectifs de 105 et 25 millions DH, accueilleront leurs premiers stagiaires en 2011.
La formation de 67.000 lauréats du secteur de l’hôtellerie passe par l’extension et l’optimisation de la capacité d’accueil des établissements existants, la promotion de l’investissement privé (26 établissements privés agréés entre 2008 et 2010) et le développement de centres de formation par apprentissage par les entreprises œuvrant dans le secteur.
Pour faire face aux défis du plan Maroc vert, la formation dans le domaine agricole s’articule autour de la création de 7 centres de formation par apprentissage pour un investissement global de 140 millions DH, d’un SEGMA (Services de l'Etat gérés de manière autonome) par bassin agricole, et l’extension de 6 centres de formation existants.
En adoptant des démarches similaires, le secteur de l’artisanat envisage de mettre sur le marché de l’emploi 51.000 lauréats. 25 des 100 licences professionnelles dont la création est programmée en partenariat avec les universités, ont déjà vu le jour en 2008-2009.
L’Etat contribue aussi sous certains critères d’éligibilité, aux frais de formation de 18.000 stagiaires dans le secteur privé. De nombreux pays frères s’inspirent dans leurs travaux des guides de formation, des répertoires emplois-métiers et des référentiels emploi-compétences élaborés par le Maroc.
La rentrée 2010-2011
Pour la rentrée 2010-2011, trente nouveaux établissements ont vu le jour. Les efforts déployés ont abouti à une hausse notable aussi bien des effectifs des stagiaires entre 2007 et 2010 (ils sont passés de 251.606 à 345.730 soit une augmentation de plus de 37%) que des lauréats qui ont connu un taux de croissance de 39% pour atteindre le nombre de 147.500.
Un bilan en somme satisfaisant si l'on se fie au département de la formation professionnelle mais reste à se poser deux questions primordiales. D'abord, quel est le taux d'insertion professionnelle de ces lauréats? Selon les prévisions du département concerné, plus de 200.000 lauréats devraient intégrer le marché du travail au cours de la période 2009-2015.
Ensuite, la formation offre des profils certes opérationnels et suffisamment spécialisés mais sont-ils assez polyvalents pour assurer la mobilité des ressources?
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