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La « Realpolitik » domine les relations entre l’Espagne et le Maroc

Les donneurs d’ordres espagnols font travailler les fournisseurs marocains


Les investisseurs espagnols se distinguent notamment dans la construction, l’immobilier et le tourisme. Fortement affectées par la crise économique, les entreprises ibériques du bâtiment sont venues plus nombreuses chercher des opportunités au Maroc.

En partenariat avec MedZ, filiale du groupe marocain Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le groupe espagnol Edonia a notamment démarré en 2010 les travaux d’aménagement de la plateforme industrielle intégrée de Kenitra, dédiée au secteur automobile.

Dans le secteur hôtelier, le groupe Riu a annoncé l’ouverture de trois nouveaux hôtels en 2011, à Marrakech et Agadir. Le groupe catalan Gat Rooms compte ouvrir cinq établissements low cost au Maroc. AC Hotels prévoit l’ouverture de six hôtels dans les principales villes du royaume. En 2009, quelque 643 000 touristes espagnols (hors Marocains résidents à l’étranger) ont visité le Maroc ; un chiffre en hausse de 8%.

Côté offshoring, le groupe Atento filiale de l’opérateur espagnol Telefonica et troisième au niveau mondial pour les métiers des centres d’appel, a prévu de recruter 600 personnes en 2010, portant son effectif total dans le pays à plus de 3 000 salariés.
Au nord, dans le secteur textile qui emploie près de 60 000 personnes, les donneurs d’ordres espagnols, Inditex, Cortefiel, Mango…font travailler les fournisseurs locaux. 90% des entreprises textiles de la région Tanger-Tétouan travaillent pour le fast fashion (réassort constant), dont un tiers pour le groupe Inditex (Zara, Massimo Dutti). Ces entreprises restent donc fort dépendantes des commandes espagnoles.
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