La section football du KAC de Kénitra a tenu, vendredi soir, une assemblée générale extraordinaire au stade municipal de la ville et a élu M. Anas Bouanani, président du club, dans une tentative de mettre fin à la crise de direction qui mine l'équipe depuis plus d'un an.
M. Bouanani, notaire de fonction, était le seul candidat au poste de président. L'assemblée à laquelle ont assisté des représentants des autorités locales et de la délégation provinciale du ministère de la Jeunesse et des Sports, lui a confié la charge de former le bureau qui va l'aider dans sa mission.
Dans une brève intervention, le nouveau président a demandé le soutien de tous les membres du club, des fans de l'équipe et de l'ensemble des acteurs de la ville pour l'aider à sortir l'équipe de la crise dans laquelle elle se débattait. Il a indiqué qu'il dispose d'un projet pour permettre à l'équipe historique de la ville de retrouver la place qu'elle mérite parmi l'élite du championnat national.
L'élection de M. Bouanani pour quatre ans à la tête de l'équipe va-t-elle réellement mettre fin à la crise? Il semble que les différents protagonistes n'ont pas enterré la hache de guerre. Le président du bureau provisoire en charge jusqu'à présent de la gestion de l'équipe, M. Mohammed Chibar, a contesté la légitimité de l'assemblée générale extraordinaire et indiqué, dans une déclaration à la MAP, qu'il allait se pourvoir en justice pour demander son annulation. Selon lui, seule une solution consensuelle prenant en compte l'intérêt de l'équipe peut mettre fin définitivement à la crise.
La crise que connaît le KAC de Kénitra a pris une tournure plus grave, dernièrement, avec trois bureaux qui se disputaient la légitimité de sa direction et la menace des joueurs de boycotter les matchs du championnat national en l'absence de paiement de leurs salaires, primes de matchs et de signature.
Depuis la démission forcée de M. Hakim Doumou de la présidence du club, après une série de procès intentés contre lui par un comité de redressement pour mauvaise gestion financière et professionnelle et une pression des supporters de l'équipe, les Hélala Boys, les joueurs du KAC ne savent plus à quel saint se vouer et vivent dans l'instabilité.
Lundi 5 Novembre 2012
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