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Le Maroc appelé à développer son système universitaire

«Le développement de la recherche scientifique, une nécessité pour le développement du Maroc», Lahcen Daoudi

 Lahcen Daoudi. Daoudi, qui était jeudi l'invité d'une conférence nationale organisée à l'Ecole nationale des sciences appliquée (ENSA) de Kénitra par bureau régional du Syndicat national de l'enseignement supérieur,

«Le Maroc est appelé à développer son système universitaire ainsi que la recherche scientifique pour réaliser le développement», a assuré le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation cadres, Lahcen Daoudi. Daoudi, qui était jeudi l'invité d'une conférence nationale organisée à l'Ecole nationale des sciences appliquée (ENSA) de Kénitra par bureau régional du Syndicat national de l'enseignement supérieur, sur «La place des écoles et instituts supérieurs des ingénieurs dans la réforme universitaire», a indiqué que le Maroc doit, au cours des dix prochaines années, développer la recherche scientifique et son système de formation pour devenir un pôle scientifique capable de drainer les investissements dans les secteur prometteurs. Le développement de la recherche scientifique, a-t-il insisté, n'est plus un choix, mais une nécessité incontournable et l'entrée du Maroc dans la mondialisation passe par l'évolution de son système universitaire qui demeure la locomotive pour la réalisation du développement. Et d'ajouter qu'un tel objectif ne peut se faire sans la qualification des ressources humaines et l'encouragement des compétences scientifiques, exprimant le souhait de parvenir, grâce à une coopération fructueuse avec les syndicats et les enseignants, à régler les problématiques qui se posent, selon un calendrier qui fixe les priorités. De son côté, le président de l'Université Ibn Tofaïl de Kenitra, Abderrahmane Tenkoul, a indiqué que son établissement a fait du «défi de l'invention» une devise pour contribuer à la réalisation du développement dans ses différentes dimensions locale, régionale et nationale, exprimant la forte volonté de son université de devenir un pôle en matière des technologies et des spécialités. Le temps est venu, a-t-il dit, de développer les établissements de formation des ingénieurs à travers l'adoption d'une pédagogie susceptible de permettre aux étudiants d'acquérir les compétences techniques nécessaires et de renforcer leurs capacités linguistiques. Pour sa part, Mohamed Darouich, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur a appelé à l'amélioration des conditions de l'enseignement et des enseignants chercheurs. Il a insisté sur l'importance de la coopération entre le syndicat, les enseignants et le ministère de tutelle pour résoudre les problématiques et les obstacles et assurer le succès des chantiers dans lesquels s'est engagé le Maroc. De son côté, le secrétaire régional du syndicat, Mohamed Chebada, a appelé à la réussite du grand chantier de formation de 10.000 ingénieurs pour favoriser l'entrée du Maroc dans de bonnes conditions dans le troisième Millénaire et assurer son développement technologique et industriel. Selon les organisateurs de cette conférence, le véritable défi du développement du Maroc est de faire en sorte que l'enseignement supérieur en devienne la locomotive avec les formations en ingénierie et en sciences de l'ingénieur qui doivent en être le moteur. Les interventions au cours de cette rencontre ont notamment porté sur le choix de la stratégie susceptible de créer une meilleure interaction entre le système de formation des ingénieurs et l'industrie nationale, sur la réforme pédagogique du système de formation des ingénieurs au Maroc et le développement de la recherche scientifique, et sur le rôle de la coopération internationale et du partenariat avec le secteur privé dans l'amélioration de la formation des ingénieurs.
Publié le : 22.02.2013 - 13h13 - MAP
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