Le Père « Pierre Richer est né en France en 1917. Depuis l'âge de 13 ans, il a voulu devenir prêtre. Après quelques années au petit séminaire, il est devenu salésien, fils de Don Bosco, à Binson, en 1936. Il a passé 3 ans au même endroit en tant que surveillant, professeur, éducateur, approfondissant sa connaissance de Don Bosco et de la pédagogie salésienne.
À 23 ans il a été mobilisé à cause de la seconde guerre mondiale. Il a fait la guerre puis a subi la captivité en Allemagne jusqu'au mois de mai 1945. Après la guerre il a continué d’être fidèle à sa vocation salésienne. À La Guerche il a étudié la philosophie et s’est engagé définitivement dans la Congrégation de Don Bosco. À Lyon, il a fait des études en théologie et a été ordonné prêtre à Rennes à l'âge de 32 ans, en 1949
Jeune prêtre, il est arrivé à Kénitra, sa première destination, en 1950, à l’âge de 33 ans. Et Il est resté 30 ans au Maroc.
Il est considéré vraiment le refondateur de l'école, puisque pendant cinq ou six ans l'école était pratiquement fermée. Même son fondateur et directeur, le Père Léon Beissière, était parti en Algérie en 1948.
Le Père Richer a recommencé donc à zéro. La première année, 1950-1951, avec seulement deux classes de 47 élèves. Mais il s'est employé à fond pour l’extension de l'école: il a préparé et réalisé la construction d'un nouveau bâtiment, sis 17 rue Le Mousquet (aujourd'hui nommé Mohammed Abdouh), bâtiment qui a été inauguré et mis en fonctionnement le 30 septembre et le 1er octobre 1951.
Pendant les cinq ans sous la direction du Père Richer, l'école est passée d’un petit nombre restreint d’élèves à presque 300 inscrits. Une autre réalisation durant cette période a été la construction et la mise en fonctionnement d'un internat pour les enfants des colons. L'internat n’a fonctionné que pendant 2 ans.
En 1955,Père Richer a été envoyé par les supérieurs à Casablanca, à la paroisse du Maarif, où il est resté 9 ans; puis il s’est rendu à Paris pour 4 ans après.
La deuxième période en tant que directeur dans notre école était de 1970 à 1978. l'école avait atteint pour la première fois un effectif de 500 élèves. Mais la réalisation la plus importante durant cette période a été la préparation et l'ouverture de la JUK-SPEL, école de formation professionnelle en électricité pour les jeunes marocains en situation défavorisée.
Un accident de circulation a été sur le point de le conduire à la mort, mais sa petite taille a joué en sa faveur et l'affaire n'a pas eu des conséquences majeures.
Le Père Richer est resté à Kénitra en tant que curé de la paroisse et directeur de l’école JUK-SPEL, mais il a été remplacé par le père Lucien Mazéas à la direction de notre école
En 1982, à 65 ans, le Père Richer a repris la direction de l'école Don Bosco pour une troisième fois. Cela a été seulement pendant deux ans, très peu de temps, mais il a dû préparer le passage de la direction à des mains marocaines pour la première fois dans l'histoire de l'école.
En 1984, et après 30 ans de travail au Maroc, le Père Richer a été envoyé comme supérieur de la communauté de Morges (en Suisse). Cela paraissait sa dernière destination, étant donné son âge, mais non… Quatre ans après, et à 72 ans, il s'est envolé encore pour le Cameroun, en réponse à une demande de ses supérieurs. Deux ans après, la santé ressentie, il est rentré en France pour diriger encore la communauté de Pouillé, prés d'Angers. là, la mort l’a surpris le 24 mai 1992.
Le souvenir que les enseignants, qui l'on côtoyé gardent du Père Richer, est celui d'un vrai père, occupé et préoccupé pour tous et chacun, un vrai enfant de Don Bosco, qui a su donner à l'école l'esprit caractéristique des salésiens de Don Bosco.
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