Kénitra, 23/07/10- Le cinquième festival de la pastèque de la province de Kénitra, organisé par la fondation NALSYA pour le développement et l'environnement, est ouvert depuis jeudi dans la commune rurale de Bahhara Oulad Ayyad.
Organisé habituellement à Kénitra, le festival a choisi, cette année, cette commune pour coller au thème retenu pour cette édition :"la politique de proximité et de communication, soutien fondamental pour la qualification des agriculteurs".
M. Abdelkrim Nouman, président de la fondation NALSYA qui a invité plusieurs agriculteurs, vétérinaires et techniciens agricoles à l'ouverture du festival, a insisté sur la nécessité de développer un label qualité pour distinguer la production locale de pastèques.
Il a appelé les producteurs de pastèques à respecter les normes biologiques, à procéder à une utilisation rationnelle des fertilisants, à adopter des moyens modernes d'irrigation et à éviter au maximum l'emploi de produits chimiques nuisibles à la santé et à l'environnement.
Penser uniquement à la quantité, a-t-il dit, conduit à une surproduction et entraîne une diminution des prix de la marchandise ce qui a des conséquences graves sur les revenus des agriculteurs, particulièrement les petits exploitants, d'où la nécessité de concentrer les efforts sur la qualité.
Celle-ci, a-t-il soutenu, est le moyen le plus approprié pour s'imposer sur le marché et se faire une image de marque capable de faire la différence et partant générer des revenus conséquents.
Toutefois, a-t-il ajouté, pour développer un produit de qualité, il faut se constituer un savoir-faire à partir des expériences vécues et celles des autres producteurs, ce qui, a-t-il dit, exige une organisation structurée des agriculteurs pour une meilleure exploitation des connaissances concernant la qualité du sol, des plants, des fertilisant et des modes d'irrigation.
Dans leurs interventions, les agriculteurs ont notamment posé des questions sur les maladies qui frappent les récoltes, la qualité des variétés de la pastèque et attiré l'attention sur le besoin de formation comme moyen d'améliorer la qualité du produit.
La plupart des agriculteurs de la région importent du Souss-Massa-Draa des variétés de plants de la pastèque greffés sur la courge résistants aux maladies et qui peuvent être cultivés plusieurs fois sur le même sol.
Au Maroc, la pastèque est cultivée dans le Souss Massa, à Marrakech, au Loukkos, au Saïs et au Gharb, qui dispose de ressources hydriques très importantes.
Le fruit conseillé à des fins médicinales (reins et nettoyage des voies urinaires notamment) pour sa valeur nutritive très élevée (Il est riche en Vitamine B1, B2, A, C, Biotine et en sels minéraux S, Mg et S), exige une irrigation régulière pour obtenir un bon rendement.
Le programme du festival qui doit prendre fin samedi, comprend une conférence sur l'utilisation des plants sélectionnés pour avoir un meilleur rendement et une bonne qualité, une table-ronde sur la qualité des produits agricoles pour garantir la sécurité alimentaire, des visites à plusieurs exploitations de la région et au souk hebdomadaire de Dlalha de la pastèque, des compétitions sportives et des soirées animées par des troupes folkloriques locales.
Organisé habituellement à Kénitra, le festival a choisi, cette année, cette commune pour coller au thème retenu pour cette édition :"la politique de proximité et de communication, soutien fondamental pour la qualification des agriculteurs".
M. Abdelkrim Nouman, président de la fondation NALSYA qui a invité plusieurs agriculteurs, vétérinaires et techniciens agricoles à l'ouverture du festival, a insisté sur la nécessité de développer un label qualité pour distinguer la production locale de pastèques.
Il a appelé les producteurs de pastèques à respecter les normes biologiques, à procéder à une utilisation rationnelle des fertilisants, à adopter des moyens modernes d'irrigation et à éviter au maximum l'emploi de produits chimiques nuisibles à la santé et à l'environnement.
Penser uniquement à la quantité, a-t-il dit, conduit à une surproduction et entraîne une diminution des prix de la marchandise ce qui a des conséquences graves sur les revenus des agriculteurs, particulièrement les petits exploitants, d'où la nécessité de concentrer les efforts sur la qualité.
Celle-ci, a-t-il soutenu, est le moyen le plus approprié pour s'imposer sur le marché et se faire une image de marque capable de faire la différence et partant générer des revenus conséquents.
Toutefois, a-t-il ajouté, pour développer un produit de qualité, il faut se constituer un savoir-faire à partir des expériences vécues et celles des autres producteurs, ce qui, a-t-il dit, exige une organisation structurée des agriculteurs pour une meilleure exploitation des connaissances concernant la qualité du sol, des plants, des fertilisant et des modes d'irrigation.
Dans leurs interventions, les agriculteurs ont notamment posé des questions sur les maladies qui frappent les récoltes, la qualité des variétés de la pastèque et attiré l'attention sur le besoin de formation comme moyen d'améliorer la qualité du produit.
La plupart des agriculteurs de la région importent du Souss-Massa-Draa des variétés de plants de la pastèque greffés sur la courge résistants aux maladies et qui peuvent être cultivés plusieurs fois sur le même sol.
Au Maroc, la pastèque est cultivée dans le Souss Massa, à Marrakech, au Loukkos, au Saïs et au Gharb, qui dispose de ressources hydriques très importantes.
Le fruit conseillé à des fins médicinales (reins et nettoyage des voies urinaires notamment) pour sa valeur nutritive très élevée (Il est riche en Vitamine B1, B2, A, C, Biotine et en sels minéraux S, Mg et S), exige une irrigation régulière pour obtenir un bon rendement.
Le programme du festival qui doit prendre fin samedi, comprend une conférence sur l'utilisation des plants sélectionnés pour avoir un meilleur rendement et une bonne qualité, une table-ronde sur la qualité des produits agricoles pour garantir la sécurité alimentaire, des visites à plusieurs exploitations de la région et au souk hebdomadaire de Dlalha de la pastèque, des compétitions sportives et des soirées animées par des troupes folkloriques locales.
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