Kénitra, 01/07/10 - Une rencontre sur la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen en tant que pôle de développement distingué dans le projet de régionalisation avancée a réuni, jeudi à Kénitra, un panel de responsables sectoriels régionaux, d'élus et d'universitaires.
M. Mekki Zizi, président du conseil de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, organisateur de cette rencontre en partenariat avec l'association de la recherche pour le développement de Kénitra et le Gharb, a souligné que le Maroc a actuellement besoin , plus que par le passé, d'une réforme régionale, en harmonie avec les aspirations des Marocain du 21 siècle, à travers la création de régions où la démocratie locale doit trouver sa plus belle expression.
Pour réaliser l'objectif escompté, a-t-il dit, il est nécessaire de dépasser certaines contraintes qui caractérisent l'expérience actuelle de la régionalisation, notamment en améliorant les ressources financières des régions, en développant la décentralisation et la déconcentration, en dynamisant les compétences des conseils régionaux et en les dotant des ressources humaines qualifiées.
M. Zizi a également souligné la nécessité de revoir le mode de scrutin en adoptant le scrutin direct pour l'élection du conseil régional et en procédant à une répartition des richesses sur la base du principe de la solidarité. Il a appelé à une intensification des efforts pour le développement de la région du Gharb pour en faire un pô le de développement dans le cadre de la régionalisation avancée en procédant à une meilleure exploitation des ses ressources et richesses naturelles.
De son cô té, M.Said Chbaâtou, président de l'association des régions marocaines et président de la région de Meknès-Tafilalet a donné un aperçu sur la genèse de la régionalisation au Maroc avant et après l'indépendance, et proposé de déléguer certaines compétences ,qui étaient du ressort des wali, au président de la région, de doter celle-ci d'un parlement qui participe à tous les projets.
Mais avant d'arriver à ces étapes, a expliqué M. Chbaâtou, qui a précisé qu'il intervenait en tant que membre du conseil régional de Meknès-Tafilalet, il faut passer par un contrat programme entre l'Etat et la région. Chaque région, a-t-il dit, a ses spécificités et l'Etat doit avoir un politique nationale de la région, une politique de la ville et une politique des pô les de développement.
De son cô té M. Driss el Guerraoui, conseiller auprès du Premier ministre, a cité un certain nombre défis que la régionalisation avancée doit relever, notamment celui de la rareté des ressources naturelles (eau, énergie et ressources agricoles), financières et humaines, le défi de l'insécurité liée à un environnement naturel et économique marqué par l'emprise des aléas, incertitudes et risques divers, la fréquence des catastrophes naturelles et industrielles, et le défi de la gouvernance.
Il a aussi évoqué le défi pour la région du Gharb de gérer ses spécificités.
La région, a-t-il dit, dispose de potentialités importantes qu'elle doit optimiser et valoriser pour faire face à la compétitivité des régions limitrophes et réaliser un développement global lui permettant de jouer un rô le de premier plan sur le plan euro-africain du fait de ses ressources et sa position géostratégique.
Par la suite, l'Officie Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb (ORMVAG), la délégation régionale du tourisme et celle de l'industrie, et du commerce ont fait des exposés sur les ressources importantes de la région du Gharb, particulièrement ses ressources hydriques qui représentent 27 pc des ressources nationales, sa superficie réservée à l'agriculture (230.000 ha), son climat favorable à la production de plusieurs cultures et sa position géographique privilégiée près de l'Europe, de l'autoroute et des régions à forte consommation.
Ces potentialités, a indiqué M. Bousraref de l'ORMVAG, ne sont pas exploitées. La région, a-t-il dit, peut multiplier par 400 pc sa production de lait, par 300 pc celle des agrumes et par 400 pc celles des légumes et fruits.
Le domaine touristique, a indiqué pour sa part le délégué régional du tourisme, M. Cherif Fares, reste un créneau en friche qu'il faut développer et commercialiser de manière professionnelle à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc. La région doit commencer par se fabriquer une image institutionnelle et travailler sur ses spécificités pour promouvoir sa destination, a-t-il dit.
M. Mekki Zizi, président du conseil de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen, organisateur de cette rencontre en partenariat avec l'association de la recherche pour le développement de Kénitra et le Gharb, a souligné que le Maroc a actuellement besoin , plus que par le passé, d'une réforme régionale, en harmonie avec les aspirations des Marocain du 21 siècle, à travers la création de régions où la démocratie locale doit trouver sa plus belle expression.
Pour réaliser l'objectif escompté, a-t-il dit, il est nécessaire de dépasser certaines contraintes qui caractérisent l'expérience actuelle de la régionalisation, notamment en améliorant les ressources financières des régions, en développant la décentralisation et la déconcentration, en dynamisant les compétences des conseils régionaux et en les dotant des ressources humaines qualifiées.
M. Zizi a également souligné la nécessité de revoir le mode de scrutin en adoptant le scrutin direct pour l'élection du conseil régional et en procédant à une répartition des richesses sur la base du principe de la solidarité. Il a appelé à une intensification des efforts pour le développement de la région du Gharb pour en faire un pô le de développement dans le cadre de la régionalisation avancée en procédant à une meilleure exploitation des ses ressources et richesses naturelles.
De son cô té, M.Said Chbaâtou, président de l'association des régions marocaines et président de la région de Meknès-Tafilalet a donné un aperçu sur la genèse de la régionalisation au Maroc avant et après l'indépendance, et proposé de déléguer certaines compétences ,qui étaient du ressort des wali, au président de la région, de doter celle-ci d'un parlement qui participe à tous les projets.
Mais avant d'arriver à ces étapes, a expliqué M. Chbaâtou, qui a précisé qu'il intervenait en tant que membre du conseil régional de Meknès-Tafilalet, il faut passer par un contrat programme entre l'Etat et la région. Chaque région, a-t-il dit, a ses spécificités et l'Etat doit avoir un politique nationale de la région, une politique de la ville et une politique des pô les de développement.
De son cô té M. Driss el Guerraoui, conseiller auprès du Premier ministre, a cité un certain nombre défis que la régionalisation avancée doit relever, notamment celui de la rareté des ressources naturelles (eau, énergie et ressources agricoles), financières et humaines, le défi de l'insécurité liée à un environnement naturel et économique marqué par l'emprise des aléas, incertitudes et risques divers, la fréquence des catastrophes naturelles et industrielles, et le défi de la gouvernance.
Il a aussi évoqué le défi pour la région du Gharb de gérer ses spécificités.
La région, a-t-il dit, dispose de potentialités importantes qu'elle doit optimiser et valoriser pour faire face à la compétitivité des régions limitrophes et réaliser un développement global lui permettant de jouer un rô le de premier plan sur le plan euro-africain du fait de ses ressources et sa position géostratégique.
Par la suite, l'Officie Régional de Mise en Valeur Agricole du Gharb (ORMVAG), la délégation régionale du tourisme et celle de l'industrie, et du commerce ont fait des exposés sur les ressources importantes de la région du Gharb, particulièrement ses ressources hydriques qui représentent 27 pc des ressources nationales, sa superficie réservée à l'agriculture (230.000 ha), son climat favorable à la production de plusieurs cultures et sa position géographique privilégiée près de l'Europe, de l'autoroute et des régions à forte consommation.
Ces potentialités, a indiqué M. Bousraref de l'ORMVAG, ne sont pas exploitées. La région, a-t-il dit, peut multiplier par 400 pc sa production de lait, par 300 pc celle des agrumes et par 400 pc celles des légumes et fruits.
Le domaine touristique, a indiqué pour sa part le délégué régional du tourisme, M. Cherif Fares, reste un créneau en friche qu'il faut développer et commercialiser de manière professionnelle à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc. La région doit commencer par se fabriquer une image institutionnelle et travailler sur ses spécificités pour promouvoir sa destination, a-t-il dit.
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