Le succès d’un développement durable est fortement conditionné, notamment au niveau local, par une réelle implication des acteurs socio-économiques aux processus de décisions. D’où l’intérêt et le challenge d’adapter et/ou d’utiliser certains concepts, outils, procédures, etc., d’aide à la décision pour favoriser la participation au sein desdits processus. La gouvernance est un concept qui a beaucoup évolué depuis sa sortie dans les débats entourant la problématique du développement. Dans les premiers essais sur le sujet, on parlait du concept de “gouvernabilité”, qui plaçait le “droit” et “l’ordre” au centre du développement. Avec la fin de la guerre froide, le concept de gouvernance s’est substitué à celui de “gouvernabilité”. Il a été défini comme le remodelage ou la réinvention de la gestion publique, dans le sens large du terme, pour faire face aux nouveaux défis du développement à l’ère de la globalisation. La gouvernance aborde maintenant les questions reliées aux mécanismes nécessaires à la négociation des différents intérêts dans la société. Elle est de plus en plus perçue comme un concept englobant une série de mécanismes et de processus susceptibles de maintenir le système, de responsabiliser la population et de faire en sorte que la société s’approprie le processus.
Au cours de ces récentes dernières années, nous avons remarqué dans notre pays la mise en place de plus en plus de personne au centre du développement humain en examinant certains axes tels que : gouvernance décentralisée, organisations communautaires et développement à visage humain. Cette démarche dont le débat a commencé avec le lancement de l’INDH qui a engagé le pays, y compris tous les acteurs de la société qu’ils soient politiques où de sociétés civiles, à contribuer chacun par sa manière, ses efforts et ses moyens, à réduire le seuil de pauvreté dans un effort national.
On a ainsi vu la naissance d’alliances diverses à travers toutes les régions du pays.
Certes la constitution d’alliances avec des acteurs de la société civile, ceux des secteurs socio-économiques et partis politiques, concrétise un lien étroit et nécessaire entre gouvernance participative et questions intersectorielles de réduction de la pauvreté.
La systématisation de l’approche participative dans tous les programmes et ou projets des différents acteurs, doit permettre de gagner la réceptivité et la confiance par les communautés locales et doit avoir des données concrètes sur les zones d’intervention. Ceci permet de mettre en place des structures communautaires dans chaque domaine d’intervention, soit pour la gestion du développement, soit pour la gestion communautaire des infrastructures. Ainsi on rendra possibles même réelles la participation et la responsabilisation des communautés dans les actions de développement à mener.
Avoir un plan de développement au niveau des acteurs impliqués (associations, partis politiques..) facilite l’élaboration d’un plan de développement communal. Pour la commune, elle peut ainsi répondre aux besoins et aspirations de ses administrés.
L’alliance doit adhérer à la politique gouvernementale à travers la gouvernance participative pour bien bâtir le développement souhaité. Elle doit prôner ainsi dans ses programmes la participation, le renforcement des capacités et responsabilisation des communautés de base.
Pour une appropriation effective des initiatives par la population, certains éléments de base doivent être pris en compte et doivent répondre ainsi à la gouvernance locale ou démocratie participative : participation, responsabilisation et transparence.
En effet, l’application des différentes approches telles que le diagnostique participatif, les conditions de vie des familles, approches basées sur les droits de l’homme dans tous les programmes, doivent être de mesure et doivent permettre à l’alliance mise en place d’appuyer les efforts des pauvres à aspirer à une meilleure vie.
L’élaboration d’un plan d’action correspondant aux besoins identifiés au niveau de la communauté que ce soit en matière de développement (village, quartier, commune..) ou de gestion d’infrastructures (eau, pistes, écoles, centres hospitaliers…) doit se faire avec des groupes de population représentatifs. La mise en œuvre valorise et mobilise toutes les ressources. La transparence dans la gestion technique et financière est également de rigueur. La responsabilité de la population est palpable à tous les niveaux d’exécution. Dans le développement de leur communauté, l’individu, le ménage ainsi que tous les membres de la communauté sans distinctions sont acteurs et bénéficiaires.
Dans l’approche « structuration communautaire » et pour bien répondre à la décentralisation, la prise de responsabilité des autorités se traduit par leur participation à toutes les étapes des processus à savoir :
analyse, planification, mise en œuvre et suivi. Le renforcement de capacité des responsables est également une étape primordiale. Cette approche doit constituer le noyau dur de chaque alliance étant donné que la pérennisation repose sur la prise de responsabilité des acteurs locaux.
*Professeur universitaire et membre du CC du PPS
Laboratoire de Génie Physique & Environnement
Faculté des Sciences Kénitra
Au cours de ces récentes dernières années, nous avons remarqué dans notre pays la mise en place de plus en plus de personne au centre du développement humain en examinant certains axes tels que : gouvernance décentralisée, organisations communautaires et développement à visage humain. Cette démarche dont le débat a commencé avec le lancement de l’INDH qui a engagé le pays, y compris tous les acteurs de la société qu’ils soient politiques où de sociétés civiles, à contribuer chacun par sa manière, ses efforts et ses moyens, à réduire le seuil de pauvreté dans un effort national.
On a ainsi vu la naissance d’alliances diverses à travers toutes les régions du pays.
Certes la constitution d’alliances avec des acteurs de la société civile, ceux des secteurs socio-économiques et partis politiques, concrétise un lien étroit et nécessaire entre gouvernance participative et questions intersectorielles de réduction de la pauvreté.
La systématisation de l’approche participative dans tous les programmes et ou projets des différents acteurs, doit permettre de gagner la réceptivité et la confiance par les communautés locales et doit avoir des données concrètes sur les zones d’intervention. Ceci permet de mettre en place des structures communautaires dans chaque domaine d’intervention, soit pour la gestion du développement, soit pour la gestion communautaire des infrastructures. Ainsi on rendra possibles même réelles la participation et la responsabilisation des communautés dans les actions de développement à mener.
Avoir un plan de développement au niveau des acteurs impliqués (associations, partis politiques..) facilite l’élaboration d’un plan de développement communal. Pour la commune, elle peut ainsi répondre aux besoins et aspirations de ses administrés.
L’alliance doit adhérer à la politique gouvernementale à travers la gouvernance participative pour bien bâtir le développement souhaité. Elle doit prôner ainsi dans ses programmes la participation, le renforcement des capacités et responsabilisation des communautés de base.
Pour une appropriation effective des initiatives par la population, certains éléments de base doivent être pris en compte et doivent répondre ainsi à la gouvernance locale ou démocratie participative : participation, responsabilisation et transparence.
En effet, l’application des différentes approches telles que le diagnostique participatif, les conditions de vie des familles, approches basées sur les droits de l’homme dans tous les programmes, doivent être de mesure et doivent permettre à l’alliance mise en place d’appuyer les efforts des pauvres à aspirer à une meilleure vie.
L’élaboration d’un plan d’action correspondant aux besoins identifiés au niveau de la communauté que ce soit en matière de développement (village, quartier, commune..) ou de gestion d’infrastructures (eau, pistes, écoles, centres hospitaliers…) doit se faire avec des groupes de population représentatifs. La mise en œuvre valorise et mobilise toutes les ressources. La transparence dans la gestion technique et financière est également de rigueur. La responsabilité de la population est palpable à tous les niveaux d’exécution. Dans le développement de leur communauté, l’individu, le ménage ainsi que tous les membres de la communauté sans distinctions sont acteurs et bénéficiaires.
Dans l’approche « structuration communautaire » et pour bien répondre à la décentralisation, la prise de responsabilité des autorités se traduit par leur participation à toutes les étapes des processus à savoir :
analyse, planification, mise en œuvre et suivi. Le renforcement de capacité des responsables est également une étape primordiale. Cette approche doit constituer le noyau dur de chaque alliance étant donné que la pérennisation repose sur la prise de responsabilité des acteurs locaux.
*Professeur universitaire et membre du CC du PPS
Laboratoire de Génie Physique & Environnement
Faculté des Sciences Kénitra
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