Publié le : 08.11.2010
Au quartier Bir Rami, le wali a inauguré le pont-rail construit en remplacement du passage à niveau à hauteur de l'université Ibn Tofail.
Cet ouvrage qui contribuera inéluctablement à la fluidification du trafic routier entre dans le cadre du programme de l'ONCF visant la suppression à l'horizon 2011 de tous les passages à niveau sur l'axe Settat-Fès, à travers la construction d'ouvrages de substitution permettant le renforcement d'une manière considérable de la sécurité des riverains et des circulations, ainsi que l'amélioration des déplacements urbains et périurbains par la suppression des files d'attente devant les barrières au moment du passage des trains.
Ce pont-rail dont les travaux de construction ont duré 8 mois a nécessité un investissement de 11 millions de dirhams, financé dans le cadre d'un partenariat entre l'ONCF, la wilaya, le conseil de la région, le conseil provincial et la commune urbaine de Kénitra. Rappelons que ce projet fait partie d'un vaste programme établi par l'ONCF pour la suppression des passages à niveau et d'en réduire leur nombre de 50% à l'horizon 2025 et de 100% dans les agglomérations à forte densité telles que le Grand Casablanca et la ligne Settat-Fès. Selon l'ONCF, le budget consenti à cet effet est de 1,5 milliard de dirhams et le financement est assuré dans le cadre d'un partenariat avec les wilayas et collectivités territoriales.
Sur la période 2005-2009, d'après un communiqué de l'ONCF, près de 30% du programme global a été réalisé, correspondant à la suppression de 75 passages, soit une moyenne de 15 passages à niveau par an, et leur remplacement par 60 ouvrages d'art : passerelles pour piétons, ponts-rails et ponts routes.
Au quartier Oulad Oujih, le wali a inauguré un centre urbain de santé réalisé dans le cadre d'un partenariat entre l'INDH et le ministère de la Santé.
L'édifice a été réalisé pour un coût de 910.000,00 dirhams. Les équipements et le matériel ont nécessité un montant de 350.000,00 dirhams et une enveloppe budgétaire de 80.000,00 dirhams pour les médicaments. Le centre urbain de santé de Oulad Oujih est composé de 5 salles, d'un hall, d'une pharmacie, de deux bureaux et de sanitaires. La population ciblée est celle des quartiers Oulad Oujih, Al Maghrib Arabi et Al Basma où vivent près de 35.000 habitants.
Le fonctionnement du centre sera assuré par 3 médecins et 8 infirmiers.
Par la suite, la délégation officielle s'est dirigée vers la localité de Sidi Allal Tazi à 40 kilomètres au nord de Kénitra sur la route nationale n°1 la reliant à la ville de Tanger. Le wali a procédé à cette commune au lancement des travaux d'un nouveau pont sur l'oued Sebou en remplacement de l'ancien très étroit et qui ne répond plus aux normes actuelles de circulation.
Ce nouveau pont d'une longueur de 139,4 mètres et d'une largeur de 10 mètres, entièrement financé par le budget de l'Etat, nécessitera une enveloppe budgétaire de 39,1 millions de dirhams.
Dans la même commune, Abdellatif Benchrifa a inauguré un terrain de football financé par l'INDH. La superficie globale de cet espace sportif est de 26.400 m2. La première tranche des travaux a été d'un coût global de 688.000,00 dirhams. L'enveloppe budgétaire qui sera consacrée à la seconde tranche pour l'aménagement du terrain est estimée à 1.780.000,00 dirhams. La durée des travaux a été fixée à 7 mois.
Jean-Pierre Koffel inhumé à Kénitra
Le poète et romancier français Jean-Pierre Koffel, décédé mardi à Kénitra à l'âge de 78, a été inhumé samedi au cimetière chrétien de la ville en présence de nombreux intellectuels et amis qui lui ont rendu un dernier hommage. Jean-Pierre Koffel, décédé des suites d'une longue maladie, était passionné du Maroc.
Né à Casablanca en 1932, il a passé presque toute sa vie au Maroc où il a demandé à être enterré.
Outre le français, il parle aussi bien l'arabe que l'amazigh. Ceux qui l'ont côtoyé à Kénitra, où il passa ses dernières années, brossait de lui un tableau d'un homme généreux, très courtois, un philanthrope qui aimait particulièrement aider les jeunes écrivains à se lancer dans l'écriture.
Koffel est agrégé de lettres classiques. Il a fait ses études primaires et secondaires au Maroc et y a exercé comme professeur puis inspecteur de l'enseignement. Il avait eu pour élèves plusieurs cadres et hommes politiques marocains. Il a aussi collaboré avec plusieurs journaux et hebdomadaires marocains et dirigé plusieurs associations littéraires et poétiques au Maroc. Jean-Pierre Koffel a laissé plusieurs ouvrages où le Maroc est très présent.
En 1995, il a remporté le prix Atlas. Parmi ses œuvres «Nous l'appellerons Mehdi», publié en 1994, et «Des pruneaux dans le tagine» publié une année après. Deux ans après (en 1997), il sortit «Pas de visa pour le paradis d'Allah» et «L'inspecteur Kamal fait chou blanc» en 1998. Il va par la suite publier «Traces du présent», «Rapt à Ineziane» «Anthologie de la poésie de langue française au Maroc», «La cavale assassinée», «C'est ça que Dieu nous a donné», «Ptolémée de Maurétanie, le dernier Pharaon» et «Dalal mon amour». En 2008, il publia son dernier roman «Argaz Izgane» en amazigh, écrit en alphabet tifinagh, ou «L'homme Immobile» en français.
Repères
Désengorgement de la circulation
Le pont, qui vient remplacer un passage à niveau dans le cadre du programme de l'ONCF visant la suppression, à l'horizon 2011, de tous les passages à niveau sur l'axe Settat-Fès, va permettre le désengorgement de la circulation vers le centre-ville et améliorer la fluidité du trafic urbain et périurbain à Kénitra.
Dans la même ville, un centre de santé a été inauguré au quartier Oulad Oujih, pour un montant de 1,34 million de DH.
Lancement à Sidi Allal Tazi des travaux de construction d'un nouveau pont sur l'oued Sebou et inauguration d'un terrain de football dont le financement est assuré dans le cadre de l'INDH.
Par Driss Lyakoubi | LE MATIN
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