Le conflit de légitimité entre deux bureaux rivaux sur la direction du KAC de Kénitra, section football, a perturbé la préparation de l'équipe pour la nouvelle saison, a indiqué l'entraîneur Youssef Lamrini, qui a menacé de partir si aucune solution durable n'est trouvée d'ici le début du championnat.
"En l'absence de conditions minimales, il me serait difficile de continuer à entraîner l'équipe sans compromettre ma réputation", a confié dans un entretien à la MAP, Lamrini qui a pris les destinées du KAC à mi-parcours la saison dernière. La préparation de l'équipe n'est pas au niveau souhaité et a cité le départ de joueurs de grande valeur à cause de l'instabilité qui la mine, s'est-il plaint. Il a notamment cité les départs de Ayoub Bourhim, Hicham Laroui, Youssef Tourabi, Zouheir Laroubi et Youssef Ben Mouih.
Cette année, a-t-il dit, il a pu, grâce à ses relations personnelles et celles du staff technique, attirer, sans débourser aucun dirham, huit joueurs comme Karoui, Bilal Assoufi, Barina Soufiane, Alouate et le Congolais Loko Edemba, en plus de huit autres juniors de l'équipe qui vont renforcer les seniors. On n'a pas pu accéder au marché des joueurs parce qu'on n'a pas trouvé d'interlocuteurs dans la direction de l'équipe.
Lamrini qui avait renouvelé, pour deux ans, son contrat avec le KAC, s'était engagé à classer le club parmi les cinq premiers la première année et les trois premiers la seconde année. Pour lui, il est toujours possible d'atteindre cet objectif, si les conditions s'améliorent et si l'on arrive à recruter deux ou trois autres joueurs.
M. Lamrini estime nécessaire une restructuration à tous les niveaux de l'équipe, à commencer par sa direction, en mentionnant clairement les objectifs et les moyens d'y parvenir. Toutefois, a-t-il dit, la restructuration à elle seule n'est pas suffisante. Il faut aussi, selon lui, un engagement ferme des autorités locales, des conseils élus et de tous les partenaires intéressés pour permettre au KAC de réussir son entrée dans le professionnalisme et retrouver sa place dans le championnat national.
"L'équipe soutenue par un public qui, pour moi, est le meilleur au niveau national, est un patrimoine de la ville de Kénitra et sa préservation et son développement incombent à tous ces acteurs", a ajouté Lamrini, qui a insisté sur le rôle des autorités locales pour sauver le KAC de la situation chaotique qu'il vit actuellement. On ne peut avoir une équipe de haut niveau dans ces conditions, a-t-il ajouté, tout en déplorant le manque d'infrastructures sportives de qualité.
Le KAC de Kénitra, rappelle-t-on, fait face, depuis plusieurs mois, à une grave crise consécutive à un conflit entre deux bureaux qui se disputaient la légitimité de sa direction. L'un présidé par M. Mohamed Chibar et l'autre par M. Youssef Chippo, ancien joueur du KAC. Les deux bureaux avaient reçu des récépissés de dépôt de dossier auprès des autorités locales, ce qui a ravivé encore plus la tension, poussant les fans de l'équipe, regroupés au sein du mouvement Hélala Boys, à sortir plusieurs fois dans la rue pour exprimer leur soutien au bureau de Chippo. Ce dernier, excédé par ce blocage, va présenter sa démission, ce qui a permis, provisoirement, à la Fédération Royale marocaine de football d'avoir un seul interlocuteur en la personne de M. Chibar.
Ce dernier a pu, avant la fin de l'ultimatum donné par la Fédération à l'équipe, présenter à la commission du contrôle des clubs les garanties nécessaires pour répondre au cahier des charges et pouvoir jouer cette année en championnat Pro-Elite1.
M. Chibar a déclaré à la MAP être en faveur d'un compromis avec ses rivaux pour former un seul bureau composé de membres responsables capables de prendre en main les destinées de l'équipe pour lui permettre de retrouver sa place parmi l'élite du football national.
Jeudi 13 Septembre 2012
"En l'absence de conditions minimales, il me serait difficile de continuer à entraîner l'équipe sans compromettre ma réputation", a confié dans un entretien à la MAP, Lamrini qui a pris les destinées du KAC à mi-parcours la saison dernière. La préparation de l'équipe n'est pas au niveau souhaité et a cité le départ de joueurs de grande valeur à cause de l'instabilité qui la mine, s'est-il plaint. Il a notamment cité les départs de Ayoub Bourhim, Hicham Laroui, Youssef Tourabi, Zouheir Laroubi et Youssef Ben Mouih.
Cette année, a-t-il dit, il a pu, grâce à ses relations personnelles et celles du staff technique, attirer, sans débourser aucun dirham, huit joueurs comme Karoui, Bilal Assoufi, Barina Soufiane, Alouate et le Congolais Loko Edemba, en plus de huit autres juniors de l'équipe qui vont renforcer les seniors. On n'a pas pu accéder au marché des joueurs parce qu'on n'a pas trouvé d'interlocuteurs dans la direction de l'équipe.
Lamrini qui avait renouvelé, pour deux ans, son contrat avec le KAC, s'était engagé à classer le club parmi les cinq premiers la première année et les trois premiers la seconde année. Pour lui, il est toujours possible d'atteindre cet objectif, si les conditions s'améliorent et si l'on arrive à recruter deux ou trois autres joueurs.
M. Lamrini estime nécessaire une restructuration à tous les niveaux de l'équipe, à commencer par sa direction, en mentionnant clairement les objectifs et les moyens d'y parvenir. Toutefois, a-t-il dit, la restructuration à elle seule n'est pas suffisante. Il faut aussi, selon lui, un engagement ferme des autorités locales, des conseils élus et de tous les partenaires intéressés pour permettre au KAC de réussir son entrée dans le professionnalisme et retrouver sa place dans le championnat national.
"L'équipe soutenue par un public qui, pour moi, est le meilleur au niveau national, est un patrimoine de la ville de Kénitra et sa préservation et son développement incombent à tous ces acteurs", a ajouté Lamrini, qui a insisté sur le rôle des autorités locales pour sauver le KAC de la situation chaotique qu'il vit actuellement. On ne peut avoir une équipe de haut niveau dans ces conditions, a-t-il ajouté, tout en déplorant le manque d'infrastructures sportives de qualité.
Le KAC de Kénitra, rappelle-t-on, fait face, depuis plusieurs mois, à une grave crise consécutive à un conflit entre deux bureaux qui se disputaient la légitimité de sa direction. L'un présidé par M. Mohamed Chibar et l'autre par M. Youssef Chippo, ancien joueur du KAC. Les deux bureaux avaient reçu des récépissés de dépôt de dossier auprès des autorités locales, ce qui a ravivé encore plus la tension, poussant les fans de l'équipe, regroupés au sein du mouvement Hélala Boys, à sortir plusieurs fois dans la rue pour exprimer leur soutien au bureau de Chippo. Ce dernier, excédé par ce blocage, va présenter sa démission, ce qui a permis, provisoirement, à la Fédération Royale marocaine de football d'avoir un seul interlocuteur en la personne de M. Chibar.
Ce dernier a pu, avant la fin de l'ultimatum donné par la Fédération à l'équipe, présenter à la commission du contrôle des clubs les garanties nécessaires pour répondre au cahier des charges et pouvoir jouer cette année en championnat Pro-Elite1.
M. Chibar a déclaré à la MAP être en faveur d'un compromis avec ses rivaux pour former un seul bureau composé de membres responsables capables de prendre en main les destinées de l'équipe pour lui permettre de retrouver sa place parmi l'élite du football national.
Jeudi 13 Septembre 2012
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